Crédits : Antonio Faccilongo Plus de 20 millions de personnes vivent aujourd’hui dans la capitale chinoise, et le cour du marché de l’immobilier n’en finit plus d’augmenter. C’est la raison pour laquelle une portion considérable de ses habitants ont élu domicile dans des bunkers souterrains, conçus pour parer l’éventualité d’une apocalypse nucléaire. Vivre sous terre est drastiquement moins cher pour ces jeunes Chinois. Cette réalité ignorée et glaçante a été immortalisée par le photographe italien Antonio Faccilongo, dans une série intitulée Atomic Rooms. De très nombreuses familles vivent dans ces abris souterrains. À défaut d’être vétustes, l’espace habitable est peu amène. Environ 10 000 bunkers ont été construits sur ordre de Mao, à la fin des années 1960. Certains ont été reconvertis en boutiques ou en espaces communautaires. Mais la plupart sont désormais des appartements loués entre 40 et 100 euros par mois. Source : Wired — Crédits : Antonio Faccilongo