qigong Crédits : DR Si on vous disait que le gouvernement chinois a mené des expériences sur des hommes dotés de super-pouvoirs, que la CIA était au courant et qu’ils ont préféré garder les résultats secrets, vous serez probablement tentés d’aller voir le film au ciné. Sauf que cette histoire ne relève pas de la fiction. Le Freedom of Information Act, ou Loi pour la liberté de l’information, a permis de faire remonter un document confidentiel qui a rapidement circulé sur le Net. Intitulé « Chronologie de l’intérêt récent en République populaire de Chine pour certaines fonctions exceptionnelles du corps humain », le document nous apprend plusieurs choses. D’un part, le gouvernement chinois, aidé par des agences nationales, aurait mené des études et des expériences sur des enfants et des hommes possédant des facultés s’apparentant à de la télépathie et de la psychokinésie. Les premières observations en matière de parapsychologie auraient débuté en 1979, lorsqu’un scientifique chinois, Ziran Zachi, a fait des recherches sur la « reconnaissance non-visuelle d’objets ». En 1980, l’Association chinoise pour la science du corps humain aurait organisé une conférence à Shanghai sur le sujet, puis une à Chongqing l’année suivante. C’est à partir de 1982 que cet intérêt a commencé à se développer fortement. L’Académie des sciences chinoises aurait alors sponsorisé une réunion publique réunissant plus de 4 000 universitaires, pour recommander de procéder à des tests sur des êtres humains dotés de capacités parapsychologiques. Les essais auraient démarré cette année-là. Peu d’informations détaillent ces expériences., car le gouvernement chinois auraient sommé les chercheurs de ne pas révéler publiquement la teneur de leurs recherches. Mais en 1985, des informations auraient été partagées avec des physiciens américains exerçant dans deux hôpitaux différents. Les documents feraient seulement état des bénéfices du qigong, une gymnastique traditionnelle chinoise invitant à la méditation. Il aurait été question de Zhang Baosheng, un maître qigong qui possédait disait-on la faculté de déplacer les objets par la pensée. Même s’il s’agit du seul cas spécifiquement évoqué dans ce document, son existence même ne saurait être ignorée. On apprend ainsi que la CIA aurait choisi de ne pas révéler certaines informations au public concernant ces expériences chinoises, les jugeant trop dangereuses. Sources : Slate.com