Crédits : Ford Rappel des faits. Dans la semaine du 3 août, les habitants d’Arlington, petite ville de l’État de Virginie, ont eu la surprise de voir déambuler un mini-van Ford sans conducteur, croyant alors à des essais non-autorisés d’une voiture autonome. Sauf qu’il y avait en réalité un chauffeur, camouflé en siège avant. Comme le raconte Wired le 13 septembre, il s’agissait en réalité d’une étude du constructeur automobile américain Ford, qui explique dans un communiqué de presse avoir voulu mettre à l’épreuve une nouvelle méthode de communication entre une voiture autonome et les piétons, cyclistes ou autres automobilistes se trouvant à proximité. https://www.youtube.com/watch?v=EwujR1ARsog La technologie testée a été conçue en collaboration avec l’institut Virginia Tech. Elle consiste en un panel de signaux lumineux, qui pourraient permettre à un véhicule autonome de communiquer avec le monde qui l’entoure afin d’éviter tout accident. L’idée ici était donc d’évaluer comment les signaux allaient être perçus en conditions réelles, grâce à des caméras placées tout autour du véhicule. John Shutko, auteur du communiqué de la marque, explique qu’il est crucial de « résoudre les défis liés au fait qu’il n’y ait pas de conducteur. Nous avons donc dû mettre au point un moyen de remplacer les gestes basiques d’un humain, comme un clin d’œil ou un mouvement de la main. C’est essentiel pour s’assurer de l’efficacité et surtout de la sécurité des véhicules autonomes sur nos routes. » Pour communiquer avec les autres véhicules, le mini-van Ford utilise alors des jeux de lumière. Deux lumières blanches se déplaçant de part et d’autre ? Céder le passage. Une lumière blanche allumée continuellement ? Pilote automatique activé. Une lumière qui clignote rapidement ? Je vais démarrer. Toutefois, il vaudrait mieux mettre les piétons et autres automobilistes au fait de la signification de ces signaux… Mais bon, au moins, le mystère est résolu. Sources : Ford/Wired