Crédits : Flickr/Boccaccio1 La ligne ferroviaire la plus mythique du monde, qui relie Moscou à Vladivostok sur ‎9 288 km, pourrait bien être rallongée jusqu’au Japon, a rapporté Inquirer.net. Un projet lancé par des investisseurs japonais, qui semble convaincre jusqu’au président russe, comme il l’a fait savoir lors de l’Eastern Economic Forum. S’il aboutit, il permettrait d’atteindre Tokyo depuis Londres uniquement par les voies ferroviaires. Construit entre 1891 et 1916 à la demande du tsar russe Alexandre III, le Transsibérien se déplace sur la voie ferrée la plus longue du monde. Au départ de Moscou, il passe par 87 villes, traverse 16 rivières dont la Volga ou l’Oural, et termine son voyage à Vladivostok, après un arrêt à Pyongyang, en Corée du Nord. Le trajet, opéré une fois par semaine, dure déjà huit jours. Lors du sommet, les dirigeants russe et japonais ont poursuivi ces discussions, et Vladimir Poutine a évoqué la construction de deux ponts colossaux : l’un reliant Vladivostok à l’île russe de Sakhalin, puis un second pour atteindre l’île japonaise d’Hokkaido. Ce qui ajouterait 3 300 km environ à la ligne transsibérienne actuelle. Une fois arrivés à Hokkaido, les passagers pourront prendre un train jusqu’à Tokyo. De la même manière, l’Eurostar entre Londres et Paris, puis la multitude de liaisons ferroviaires en Europe permettent d’atteindre Moscou, point de départ du Transsibérien. De Londres à Tokyo, on mettrait alors quinze tout petits jours. Le dirigeant russe s’est félicité de « l’échelle planétaire » du projet. Ce ne sera pas la première fois que le Transsibérien se heurte à un obstacle naturel de cette ampleur : dans les années 1890 déjà, les ingénieurs russes avaient fait venir d’Angleterre un puissant icebreaker afin de connecter temporairement les deux rives du lac Baïkal au sud duquel ils étaient en train de faire construire les rails. Source : Inquirer.net