Sir_Winston_S_Churchill Décembre 1931. Lors d’une tournée de conférences à New York, Winston Churchill, futur Premier ministre britannique, manque de se faire tuer par une voiture en descendant du trottoir. Fidèle aux habitudes anglaises, il avait regardé du mauvais côté sans voir arriver la voiture qui le percuta à 60 km/h. À son admission à l’hôpital, l’homme d’État exige qu’on lui administre de quoi apaiser ses souffrances. Impossible pour Churchill de rester trop longtemps alité. Son médecin traitant, Otto Pickhardt, vole à sa rescousse avec une prescription bien particulière pour sa convalescence :  « la consommation de spiritueux à tous les repas, en quantité indéterminée. » Une autorisation à contourner la loi en toute impunité, la consommation d’alcool ayant été interdite à New York depuis 1920. En pleine prohibition, le remède semble avoir été efficace. Moins de dix ans plus tard, Churchill devient Premier ministre du Royaume-Uni et atteint le sommet de sa carrière politique. Dr.-Pickhardt-Letter_CHAR-01-400A-046-1 « Je certifie par la présente que la convalescence post-accident de M. Winston Churchill nécessite l’usage de spiritueux, particulièrement à l’heure des repas. La quantité est naturellement indéfinie, mais le minimum requis est de 250 cmpar prise. » Source : Open Source