Le nouveau World Mammoth Center vient d’ouvrir ses portes en Sibérie. Comme son nom l’indique cette structure est entièrement dédiée à la résurrection de cette espèce ancestrale. 
Un domaine d’étude controversé
Le professeur Huang Woo-Suk en est le fondateur. Véritable gourou du clonage, il reste un scientifique très controversé. En 2004, il avait affirmé avoir crée le premier clone d’embryon humain, avant que ces affirmations soient finalement démenties. Le scientifique n’est pas précisément entré dans les détails du processus complexe qui consiste à réveiller des espèces animales éteintes depuis des centaines d’années. Cependant, il a affirmé qu’il publierait les résultats de ses recherches dans la presse scientifique, dès que « les dernières vérifications » auraient été effectuées. 
Un protocole scientifique complexe
« La seconde étape du processus et des études élargies sont d’ores-et-déjà programmées par les chercheurs de l’Université, du SOAMM et du Korean National Research Group », a t-il révélé. Professeur Huang Woo-Sunk a par ailleurs expliqué poursuivre la recherche de nouveaux échantillons biochimiquement exploitables, éléments déterminants pour l’avancée des recherches. Semyon Grigoriev, directeur de l’Université du Musée du Mammouth, a expliqué la suite du processus. Deux options se présentent alors. « La première s’appuie sur des recherches sur des cellules actives. La seconde option consiste en une synthèse d’un ADN artificiel ». Selon lui, le nouveau World Mammouth Center devrait rapidement progresser et atteindre les objectifs de cette seconde étape. Le centre devrait par ailleurs aider à améliorer la compétitivité des scientifiques russes dans le domaine de la paléontologie. Et peut-être participer au retour à la vie du mammouth, animal dont la période d’extinction est estimée à environ 13 000 ans, qui sait ? Source : Ancient Origins