Crédits : Julie Jacobson/AP Certains hommes richissimes ont les yeux rivés vers l’au-delà. Tout comme Elon Musk, le millionnaire Robert Bigelow – qui a fait fortune dans l’industrie hôtelière – a lancé sa propre entreprise aérospatiale. Mais à la différence du patron de SpaceX, le fondateur de Bigelow Aerospace est persuadé qu’ « ils » sont déjà là, comme l’indiquait le Washington Post le 31 mai dernier. Il prétend que lui-même et d’autres membres de sa famille auraient fait la rencontre d’individus venus d’une autre planète. Avec tout son argent, l’homme d’affaires entend bien démontrer ses théories sur la colonisation spatiale et l’intelligence extraterrestre. « Il y a eu et il y a toujours une présence existante, une présence extraterrestre. J’ai dépensé des millions et des millions pour cela. Je suis probablement l’Américain qui a consacré le plus de temps et d’argent à ce sujet. Vous n’avez pas besoin d’aller où que ce sont. Ils sont juste là, sous votre nez. Oh mon Dieu. Ouah ! » a-t-il confié avec emphase à une journaliste de l’émission 60 Minutes. Bigelow a investi 290 millions de dollars de ses économies pour créer Bigelow Aerospace, dont l’un des logos représente une tête d’extraterrestre stylisée.

En mai dernier, des astronautes ont investi le BEAM (Bigelow Expandable Activity Module), un module habitable expérimental conçu pour 17,8 millions de dollars, permettant de tester la technique de l’habitat spatial gonflable comme avenir de l’exploration spatiale. S’il peut survivre aux contraintes de l’espace, le module pourrait servir de lieu de travail, de laboratoire et d’habitations beaucoup plus grande que le tube étroit d’une navette spatiale classique. Il a été lancé en 2016 et il est rattaché à la Station spatiale internationale de la NASA. Seth Shostak, un astronome directeur du SETI, a déclaré que le module gonflable de Bigelow était un concept très prometteur, et ce même si les gens pensent que ses prétentions à l’égard de contacts extraterrestres sont douteuses. À propos du fait que certaines personnes le croient fou, Bigelow répond sobrement : « Je m’en fous. Je m’en fous complètement. » Source : The Washington Post