Un Britannique de 31 ans gagne jusqu’à 200 euros par jour en passant des heures dans d’interminables files d’attente pour les autres, racontait le Sun le 14 janvier.

Un certain Freddie Beckitt a trouvé le meilleur moyen d’arrondir ses fins de mois. Cela fait trois ans que cet écrivain de fictions historiques originaire de Fulham fait la queue pour le compte de riches clients pendant son temps libre. Il complète alors ses revenus mensuels grâce à ce petit boulot qui lui rapporte tout de même 20 livres – soit 24 euros – de l’heure. Pour lui, les files d’attente sont un véritable art et il ne voit aucun problème à passer des heures à faire la queue. Tant qu’il est payé, c’est même un plaisir. Il envisage même de transformer ce service en un emploi à plein temps, via la plateforme TaskRabbit.

« TaskRabbit vous permet de répertorier différents petits boulots et les clients vous sélectionnent parmi les rôles que vous avez listés », explique l’écrivain. « Ils ont listé des tas de jobs aléatoires peu qualifiés et quand j’ai vu ça, j’ai pensé que c’était le job le plus facile du monde ! » L’écrivain a remarqué que la majorité de ses clients étaient des personnes fortunées qui n’avaient pas le temps, ou l’envie, de faire les files d’attente eux-mêmes. Freddie est donc amené à faire la queue en toute saison, sous le soleil ou la bruine hivernale, pour des événements professionnels ou des spectacles populaires.

« J’ai travaillé huit heures pour un emploi consistant à faire la queue pour une exposition Christian Dior pour des personnes très aisées d’environ soixante ans », raconte Freddie. « La file d’attente proprement dite n’a duré que trois heures, mais ils m’ont demandé de récupérer leurs billets et d’attendre leur arrivée. J’ai donc passé des heures à parcourir le musée en étant payé 20 £ de l’heure, c’était génial ! » L’expert des files d’attente peut gagner jusqu’à 160 livres (192 euros) dans ses meilleures journées. Soit huit heures passées à faire la queue.

Freddie Beckitt semble avoir trouvé le job parfait pour un écrivain. Il bénéficie d’un salaire régulier qui lui permet de compléter ses revenus fluctuants d’écrivain, et la flexibilité qu’offre le travail est un sacré avantage. Peut-être que l’idée va faire des émules.

Source : The Sun