gilpinfamily-from-his-website Crédits : James Gilpin  L’alcool est facile à fabriquer, plus que ce qu’on ne le croit. Il est élaboré à partir de plantes et de fruits en tout genre tels que le raisin, les baies de genévrier, le maïs, le riz, du blé ou encore la pomme de terre. Un londonien a réussi à y ajouter un ingrédient inédit : de l’urine. James Gilpin est un entrepreneur londonien. Il a travaillé dur pour réussir à transformer de l’urine de personnes diabétiques en Whisky. Souffrant lui-même de diabète, il a en quelques sortes trouvé le moyen de mettre sa maladie à profit, en faisant fermenter son urine (dont le taux de sucre est supérieur à la moyenne). D’après lui, les systèmes actuels de purification de l’eau permettent le processus qu’il a mis en place. Après avoir collecté l’urine de personnes volontaires, il l’a purifiée et en a extrait le sucre, qu’il a ensuite ajouté aux ingrédients d’un whisky traditionnel. Une fois fermentés, distillés, puis embouteillés, ces ingrédient donnent un breuvage que Gilpin a baptisé Gilpin Family Whisky. Mais il n’est étonamment pas le premier à avoir réussi à transformer les déchets corporels des hommes en alcool. Les scientifiques de l’Université de Ghent, en Belgique, ont également mis au point un dispositif à énergie solaire, capable de transformer l’urine en eau potable et en bière. En juillet, l’équipe a collecté 1000 litres d’eau extraits de l’urine récoltée dans les toilettes d’un festival de la ville. L’eau, considérée comme potable, était pourtant toujours jaune. Pour la fabriquer, l’urine a d’abord été portée à ébullition, afin de récupérer le vapeur d’eau qui s’en échappait. Les nutriments contenus dans celle-ci ont ensuite été prélevés et utilisés comme fertilisants. L’eau a finalement été réintroduite dans le système traditionnel de brassage. L’université souhaite désormais installer le système dans des lieux susceptibles de rassembler un maximum de personnes (et donc un maximum d’urine). Du fromage a également été créé à partir de déchets humains. La biologiste Christina Agapawis, qui a mené un travail de recherches collectif entre l’Université d’Edinburgh et celle de Stanford, est parvenue à utiliser des bactéries prélevées sous des aisselles, dans des narines et entre des doigts et des orteils pour fabriquer du fromage. D’après elle, le fromage issu des bactéries des aisselles avaient une odeur de feta. Celui qui provenait de bactéries de pieds sentait comme le beurre. Et le fromage de bactéries nasales, lui, avait l’odeur d’une vieille station de métro, mélangée aux arômes de la cuisine traditionnelle du bloc de l’Est pendant la Guerre Froide. Évidemment, tout cela nous laisse assez dubitatifs. photo-by-brad-swonetz-for-wired-uk-768x512 Crédits : Wired UK Marc Neyret a envoyé valser sa carrière de cadre sup’ pour devenir l’un des meilleurs brasseurs de France. Récit d’une vie hors du commun. couv-news-whisky