Crédits : Getty Il ne faisait pas bon avoir des troubles de l’érection pour un homme français du XVIIe siècle. Pas bon du tout, même. À l’époque, l’impuissance était répréhensible et passible de procès. Et le noble marquis de Langey en a fait les frais, raconte The Paris Review Accusé d’impuissance par sa femme en 1657, le marquis est alors traîné devant le tribunal dédié.  À l’époque, l’Église estime qu’un homme incapable de satisfaire les besoins charnels de sa femme viole délibérément le sacrement du mariage. Le tribunal est alors en mesure de prononcer un divorce et pire, d’exiger des dommages et intérêts du mari. S’ensuit alors, pendant deux ans, une série d’épreuves toutes plus difficiles et humiliantes les unes que les autres pour le noble. En 1659, le marquis est sommé d’accomplir l’acte de chair devant une tribune composée de médecins, d’hommes de droit, d’hommes d’Église et de civils. Échec total : il perd alors le divorce et se voit interdire le mariage jusqu’à la mort de sa désormais ex-épouse. Plusieurs années plus tard, le marquis de Langey trouve une autre femme, avec qui il fera six enfants. Scandale. Face à l’évidente erreur judiciaire, un arrêt est signé le 18 février 1677 par le parlement de Paris, réfutant toute la crédibilité des mesures pénales prises contre l’impuissance. Source : The Paris Review