Crédits : Intellectual Ventures Cette machine infernale abat les insectes en plein vol avec des rayons laser. Aussi fou que cela puisse paraître, elle est bien réelle. Voilà sept ans que l’entreprise de Seattle Intellectual Ventures (ça ne s’invente pas) travaille sur cette invention, baptisée Photonic Fence – la « barrière photonique ».  Une arme autrement plus efficace que n’importe quel insecticide, d’après la compagnie, et beaucoup moins nuisible. La barrière crée un mur de lumière quasi-infrarouge de 30 W capable d’identifier spécifiquement le type d’insecte volant dans son champ de vision. Elle est même capable de différencier les mâles des femelles moustiques à la façon dont ils volent, d’après Wired. Le directeur technique du projet, Arty Makagon, a confié au magazine qu’Intellectual Ventures cherchait à programmer sa machine de façon à ce que l’utilisateur puisse choisir précisément quel type de créature abattre. Ce n’est pas parce qu’on abhorre les moustiques qu’on veut faire du mal à une mouche. Crédits : Intellectual Ventures Les optiques montées sur la barrière photonique peuvent détecter les nuisibles potentiels dans un rayon de 100 mètres. La machine analyse alors la forme, la vélocité, l’accélération et la fréquence des battements d’ailes de l’insecte pour l’identifier. « Une fois que la cible est validée, on déclenche le laser mortel », explique Makagon. « En 25 millisecondes, une carcasse d’insecte fumante se retrouve au sol. » Une véritable arme de destruction massive, puisque Intellectual Ventures soutient que sa machine serait capable de dézinguer une vingtaine d’insectes par seconde, sur une zone s’étendant sur 30 mètres de large et trois mètres de hauteur. L’invention peut sembler triviale, mais son créateur, Nathan Myhrvold – un ancien directeur de la technologie de Microsoft –, l’a imaginée pour supplanter le recours aux pesticides sur les installations agricoles et combattre le paludisme dans les pays d’Afrique sub-saharienne. Intellectual Ventures mérite peut-être son nom, après tout. Source : Wired UK