Crédits : Nicko Feinberg

Nicko Feinberg ne louera pas son appartement ce soir. En le proposant sur Airbnb l’an passé, cet entrepreneur new-yorkais avait un peu d’appréhension. Mais « quelle est la pire chose qui peut bien arriver ? » philosophait-il pour se rassurer. Le voilà renseigné : ses hôtes ont invité 300 personnes à fêter le Nouvel An. Au lendemain de la soirée, il a retrouvé son domicile saccagé. « Mes œuvres n’étaient plus au mur, des meubles manquaient et la rampe en verre de l’escalier était cassée », se souvient-il amèrement pour le quotidien britannique The Guardian.

En 2016, récemment séparé, Nicko Feinberg a acheté un appartement de trois chambres avec vue sur l’Hudson River. « C’était un nouveau chapitre pour moi », explique-t-il. « Mes deux adolescents vivaient la moitié du temps ici. » Au mois de décembre, le père loue à 4 ou 5 reprises l’appartement via la plateforme Airbnb. Il y reçoit aussi une demande pour le réveillon du 1er janvier, de la part d’un jeune homme qui souhaite organiser quelques séances de photos avec son label de musique. Son seul avis est très bon. Alors Feinberg accepte.

Crédits : Carucha L. Meuse/The Journal News

À son arrivé vers 15 heures, le 31 décembre, l’hôte indique qu’une paire d’amis devrait passer, pas davantage. Un peu moins de 24 heures plus tard, revenant chez lui pour récupérer les clés avant midi, Feinberg ne voit pas la voiture du locataire, lequel réclame alors 30 minutes supplémentaires, par texto, afin de nettoyer. Ce ne sera pas suffisant. En arrivant chez lui, l’entrepreneur découvre 12 personnes tentant en vain de réparer de gros dégâts. Le sol colle, des décorations ont disparu et les serviettes sont utilisées en guise de serpillières. Prié de s’expliquer, l’hôte admet alors que la situation lui a échappé et qu’entre 20 et 25 personnes sont passées.

Peinant à le croire, Feinberg appelle la police. Elle est déjà venue dans la nuit, lui confie un officier. Sur quoi, le propriétaire ouvre Instagram où il trouve de nombreuses photos et vidéos de la soirée à 300 convives. « C’était horrible de voir tant de monde sauter sur les meubles et le rebord des fenêtres », raconte-t-il. Resté sans réponse d’Airbnb, il a raconté l’histoire à la presse, ce qui lui a finalement permis de recevoir un dédommagement de l’entreprise. Mais un an plus tard, les travaux ne sont toujours pas terminé.

Source : The Guardian