Chloe Phillips-Harris, 28, pictured holding an eagle and riding a horse in Mongolia, who was detained in Kazakhstan when officials refused to acknowledge her New Zealand passport, telling her it was a state of Australia. Supplied 30th November 2016 Chloe Phillips-Harris, lors d’un précédent voyage en Mongolie. Une jeune Néo-Zélandaise de 28 ans a récemment été placée en détention au Kazakhstan, la douane lui interdisant l’entrée dans le pays. Les autorités ont refusé de reconnaître son passeport, pourtant à jour. Le motif de leur refus ? Ils soutenaient que la Nouvelle-Zélande était un État australien (suprême offense pour une Kiwie). Chloe Phillips-Harris a pourtant l’habitude de voyager en Asie-centrale. Elle était arrivée en mai à l’aéroport d’Almaty, afin de travailler dans des fermes et d’explorer le pays. Chloe avait préparé son voyage avec sérieux, et son ambassade lui avait affirmé qu’elle n’aurait aucun problème à entrer au Kazakhstan avec son passeport néo-zélandais. « J’ai atterri au Kazakhstan avec le dernier avion et je me suis retrouvée dans un poste de la police de l’immigration », a-t-elle raconté après sa mésaventure au New Zealand Herald. « Ils m’ont demandé un passeport australien après m’avoir dit que je ne pourrais pas entrer sur le territoire avec le mien. Ils ont ajouté que la Nouvelle-Zélande faisait de toute évidence partie de l’Australie. » Ne pouvant pas entrer au Kazakhstan, on lui a dit qu’elle devrait prendre un avion pour la Chine voisine. « Heureusement, je connaissais quelqu’un qui pouvait m’aider, ça fonctionne toujours comme ça dans ces pays-là. » Sur un mur de la petite salle d’interrogatoire où Chloe a été conduite après ça était accrochée une grande carte du monde, mais la Nouvelle-Zélande ne figurait pas dessus. Elle n’a donc pas pu pointer du doigt le pays d’où elle venait… Elle y est restée enfermée un jour et demi. Des policiers ordinaires, des douaniers et des fonctionnaires de l’aéroport l’ont harcelée de questions. Au final, elle a obtenu un nouveau visa et un faux passeport américain grâce aux gens qu’elle connaissait dans le pays. Quelques billets de plus et elle était libre. Elle a passé six mois au Kazakhstan avant de rentrer chez elle et de pouvoir raconter son histoire. « Je ne me suis jamais sentie mieux qu’en quittant l’aéroport, j’avais peur que mon histoire ne devienne celle d’une fille qui a disparu sur la route Kazakhstan… » Effacée de la carte, comme la Nouvelle-Zélande sur la mappemonde de la police aux frontières kazakhe. Source : NZ Herald