Des scientifiques de l’Université des sciences et des arts de Kurashiki, au Japon, ont examiné dans leur laboratoire le plus mystérieux des sujets d’étude. Il s’agit d’une « sirène » momifiée, vieille de plus de trois siècles, et conservée aujourd’hui dans un temple de la ville d’Asakuchi, rapportait le Sun le 3 mars. S’agit-il véritablement d’une créature à tête humanoïde et queue de poisson ?

La légende raconte que ladite sirène a été prise dans les filets de pêcheurs de l’île de Shikoku, au sud de l’archipel nippon, entre 1736 et 1741. Son visage grimaçant, ses dents pointues, ses deux mains et ses cheveux épars lui donnent un air vaguement humain – quoiqu’effrayant – que vient contrarier une grosse queue de poisson. « Les sirènes japonaises sont liées à l’immortalité », explique le chercheur Hiroshi Kinoshita. « On dit que si vous mangez la chair d’une sirène, vous ne mourrez jamais. Dans de nombreuses régions du Japon, il y a la légende d’une femme qui aurait vécu 800 ans après avoir accidentellement mangé la chair d’une sirène. »

Mais il s’agit bel et bien de légendes, comme le confirment les analyses des scientifiques japonais. Il s’agirait du corps de deux animaux cousus ensemble, que les chercheurs vont chercher à identifier précisément. À l’époque, des Japonais avaient créé ce genre de sirènes pour les vendre aux étrangers venus s’émerveiller devant les merveilles du Japon.

L’Américain P.T. Barnum en exposait une dans ses freak shows, qui était en réalité faite du torse et de la tête d’un singe, cousu au bas du corps d’un poisson.

Source : The Sun