Crédit : Diego DEAA Un sort a-t-il été jeté sur la présidence brésilienne ? Déjà hanté par une cascade d’affaires de corruption, Michel Temer doit aussi fuir les fantômes de son palais. Dans un entretien donné au magazine Veja la semaine passée, le chef d’État auriverde s’est inquiété de la présence de « quelque chose d’étrange » à Alvodara. « Nous avons commencé à nous demander s’il y avait un fantôme. » Temer lâche alors un rire sonore comme pour s’amuser de cette confidence. Il peine néanmoins à dissiper le malaise. Après onze jours passés dans ce bâtiment dessiné par Oscar Niemeyer, le président a fait ses cartons. « Je n’ai pas réussi à dormir la première nuit », justifie-t-il. « L’énergie n’était pas bonne. Marcela [sa femme] a ressenti la même chose. » Les deux précédents locataires, Lula et Dilma Roussef, sont aujourd’hui dans le viseur de la justice. L’été dernier, cette dernière a été démise par le Sénat pour avoir transgressé la loi de programmation budgétaire. Son vice-président, un certain Michel Temer, a pris sa place. Mais alors que les soupçons de donations illégales pesant sur Mme Roussef se portent aussi sur lui, il a décidé de retourner vivre dans la demeure dévolue au vice-président. Pas sûr que ce soit suffisant pour chasser le mauvais œil. Source : The Independent