En 2010, Michael et Kristine Barnett ont adopté une petite fille. Ce couple américain désormais divorcé est actuellement poursuivi en justice pour l’avoir abandonnée. Mais la mère crie à l’escroquerie. Selon elle, la petite Natalia n’avait pas six ans comme elle le prétendait : il s’agissait d’une naine qui se faisait passer pour une enfant ukrainienne, relayait le Washington Post le 17 septembre.

Ce n’est pas tout. Natalia aurait tenté de pousser sa mère adoptive contre une clôture électrique, versé de la javel dans son café et enfin menacé de les poignarder elle et son ex-époux, Michael, dans leur sommeil. Kristine était convaincue d’avoir affaire à une naine doublée d’une sociopathe. En 2010, elle a présenté Natalia à un médecin qui évaluait son âge à 8 ans. Deux ans plus tard, une analyse squelettique a conclu qu’elle avait en fait 11 ans.

Le couple a alors demandé auprès de l’état civil le changement de la date de naissance de l’enfant. Ils ont indiqué qu’elle avait 22 ans… puis ont abandonné Natalia dans un appartement de Lafayette, dans l’Indiana. Les Barnett ont déménagé de leur côté au Canada, en prenant soin de couper tout contact.

À en croire le Washington Post, Michael livre une autre version : sa fille adoptive était bien mineure quand il est parti et c’est Kristine qui lui a ordonné, au cas où quelqu’un lui demanderait son âge, de dire qu’elle avait 22 ans. À en croire la chaîne WISH-TV, Natalia a été expulsée du logement en mai 2014 faute de pouvoir payer le loyer. Quatre mois plus tard, ses parents, fraîchement séparés, ont été rattrapés par la justice. 

D’après Kristine Barnett, des examens dentaires pratiqués sur Natalia auraient permis d’établir qu’elle avait menti sur son âge véritable : « Natalia était une femme : elle avait ses menstruations et des dents d’adulte. Elle n’a jamais grandi, alors que même les enfants atteints de nanisme poursuivent leur croissance », explique-t-elle à la presse. Michael doit être entendu par la justice ce 24 septembre. Natalia, elle, n’a pas été interrogée.

Source : Washington Post / Daily Mail