En Islande, certaines villes ont décidé de bannir ou de limiter la présence des chats à l’extérieur. Dans un long article paru dans le magazine Hakai le 17 mai, on nous explique pourquoi.

Reykjavik, la capitale du pays, est parfois appelée “la ville des chats”. Cette tradition remonte au XXe siècle, quand les chiens ont été bannis de la ville jusqu’en 1984 car ils étaient considérés comme des animaux de ferme. Beaucoup de familles ont donc grandi avec un chat à la maison, à la place.

Mais il y a quelques années, une nouvelle idée a émergé, qui consistait à ce que les chats ne puissent vivre qu’à l’intérieur. La raison principale à cela est que les chats sont perçus comme une nuisance et que les gens n’en veulent pas dans leurs jardins. L’autre raison invoquée est que les chats sont des prédateurs naturels pour des espèces d’oiseaux marins en voie de disparition comme le macareux. Les chats domestiques ne sont évidemment pas directement responsables de sa progressive extinction, mais le fait qu’ils attaquent les oisillons et les nids n’arrange rien à leur cas, c’est certain.

La ville d’Akureyri, principalement, mais une autre ville également et deux petites îles ont donc voté pour le bannissement total du chat à l’extérieur. Mais des groupes d’opposition à ces lois ont permis de réduire la mesure à un couvre-feu la nuit, qui prendra effet l’année prochaine. Qu’arrivera-t-il aux contrevenants ? L’article ne nous le dit pas, mais le débat sur la condition du chat en Islande reste en tout cas ouvert.

Source : Hakai magazine