gfgfghdjqgsf Dans son article paru hier sur le site du New Yorker, le cofondateur de The Verge et Vox Media Joshua Topolsky prédit la fin de l’un des réseaux sociaux les plus populaires au monde. En apparence, du moins. S’il loue en préambule les qualités du service, qui a réussi à se rendre indispensable auprès de centaines de millions d’utilisateurs à travers le globe, il ajoute néanmoins que « des fissures dans la façade de Twitter étaient déjà visibles » il y a trois ans. Il met en cause le manque de fiabilité des informations partagées sur la plateforme, ainsi que le manque de contrôle de Twitter sur les attaques qui ont conduit certains de ses utilisateurs à tourner définitivement le dos au service – à l’instar de la fille de Robin Williams, Zelda, qui a quitté Twitter en août 2014 « suite à une série de violentes agressions ». Mais si Twitter est une espèce en danger, ce n’est pas pour ces raisons d’après Topolsky. Il évoque le fait que la compagnie a été de loin surpassée par Facebook, mais aussi par Instagram et WhatsApp, qui comptent tous davantage d’utilisateurs que le réseau social présidé par Jack Dorsey. Une série de changements peu inspirés apportés au produit, la stagnation de sa base d’utilisateurs, ainsi que la fuite massive de ses cerveaux ces derniers jours seraient avant tout responsables du marasme actuel. En effet, la semaine dernière, la compagnie a vu filer quatre de ses dirigeants clés, tandis que son action a perdu 50 % de sa valeur au cours des trois derniers mois. Topolsky remarque que le service proposé par Twitter est si ténu que Facebook pourrait l’éclipser en ajoutant simplement quelques features supplémentaires, qui procureraient une expérience à la fois similaire et bien plus consistante, et une portée autrement plus considérable. Pour ne rien arranger, les rumeurs sur les changements à venir pour la plateforme semblent risqués aux yeux du journaliste, qui fustige par exemple l’abolition de la limite de caractères – « un changement qui va contre tout ce qu’aiment ses utilisateurs, d’autant plus risqué que la concision est l’une des seules choses qui rend le réseau social unique ». Tout n’est pas perdu cependant aux yeux de Topolsky, car la compagnie a les moyens de reprendre le contrôle des choses si elle parvient à renvoyer une vision plus forte d’elle-même pour toucher davantage d’utilisateurs. Source : The New Yorker Nicolas Prouillac et Arthur Scheuer Notre interview de Joshua Topolsky. ↓ ulyces-itwtopolsky-couv