Le nouveau variant du coronavirus détecté la semaine dernière au Botswana et en Afrique du Sud, connu sous le nom d’Omicron, inquiète la communauté internationale, qui prend tour à tour des mesures d’isolement. En France, huit patients possiblement infectés ont été placés à l’isolement, indiquait le ministère de la Santé le 28 novembre.

Pour les huit personnes concernées, « et avant même l’obtention des résultats du séquençage, les mesures renforcées d’identification et d’isolement des cas possibles et de leurs personnes contacts à risque ont été mises en œuvre. L’ensemble des contacts à risque continuent d’être suivis par l’Assurance maladie et les Agences régionales de Santé », peut-on lire sur le site du ministère de la Santé. Quelques jours plus tôt, pour éviter que cette situation ne se répète trop rapidement, la France a suspendu les vols en provenance des pays où le virus a été détecté pour la première fois (Afrique du Sud, Botswana, Eswatini, Lesotho, Mozambique, Namibie, Zimbabwe).

En Europe, de nombreux cas sont d’ores et déjà confirmés, notamment aux Pays-Bas où 13 personnes de retour d’Afrique du Sud vendredi sont porteuses du variant, tout comme au Danemark où deux cas sont avérés et en Allemagne (trois cas confirmés). De son côté, le Royaume-Uni compte depuis dimanche un troisième cas confirmé. Des occurrences sont également listées en Belgique, en Italie et en Autriche, et plus éloignées de nous, au Canada et en Australie.

Face à cette situation, l’ensemble des pays touchés a décidé de fermer ses frontières aux voyageurs en provenance d’Afrique australe ; certains pays comme le Japon et Israël refusent d’ores et déjà tous les visiteurs étrangers.

Source : ministère de la Santé