Crédits : Joel Sartore pour National Geographic Les défenseurs de l’environnement en cherchent désespérément une quatrième. D’après National Geographic, il ne reste actuellement que trois de ces tortues géantes à carapace molle encore vivantes sur Terre. Malheureusement, la plus grande tortue d’eau douce, qui vit sur les berges du Yangzi Jiang, est en voie d’extinction. Et n’en doutez pas, c’est à cause de nous, les êtres humains. La tortue du Yangzi Jiang est une des espèces les plus menacées d’extinction. Un mâle et une femelle sont en captivité dans le zoo de Suzhou en Chine et une tortue sauvage – a priori de sexe masculin – vit dans le lac Dong Mo, au Vietnam. En février dernier, une quatrième tortue centenaire est morte en captivité, réduisant sa population totale d’un quart. Ces tortues, pouvant vivre plus d’un siècle et pesant près de 90 kg ont rapidement disparu dans la deuxième moitié du XXe siècle, à cause du développement des infrastructures le long du Fleuve Rouge, qui ont dévasté leur habitat. La construction de barrages dans la région (due à l’ambition de la Chine de mettre en place plus d’énergie renouvelable dans le sud-ouest du pays) n’a pas amélioré la situation. Leurs œufs, leur viande et leur peau font qu’elles ont souvent été la proie des braconniers et pour finir, les effets du changement climatique ont accentué la destruction de leur foyer. Reproduire une espèce avec trois tortues est difficile, mais pas impossible. Dans les eaux de la province du Yunnan, une équipe de défense de l’environnement espèrent trouver une tortue possédant un sperme de qualité. Car les tentatives d’insémination artificielle sur les tortues en captivité à Suzhou ont été vaines. « Nous avons discuté avec la population locale et les habitants nous ont dit qu’ils avaient probablement vue une tortue. D’après leurs dires, il devrait y en avoir une ou deux », explique Aiming Wang, directeur du département chinois de l’ONG Wildlife Conservation Society. « Ces animaux sont importants pour la biodiversité. Ils sont un très bon indicateur de la santé environnementale. Si nous pouvons les aider à survivre, cela signifiera que notre système est viable. Mais si elles viennent à disparaître, alors la situation est catastrophique. » Source : National Geographic