Selon un chercheur, il pourrait y avoir quatre « civilisations malveillantes » au sein de notre galaxie, la Voie lactée, rapportait Vice le 26 mai. Pour aboutir à cette conclusion, il est parti du principe que les extra-terrestres se comportaient comme les humains.

Stephen Hawking avait prévenu que l’envoi de messages dans l’espace pourrait exposer l’espèce humaine à une colonisation extraterrestre. « Si des extraterrestres nous rendent visite un jour, je pense que le résultat serait à peu près le même que lorsque Christophe Colomb a débarqué en Amérique, ce qui n’a pas très bien tourné pour les Amérindiens. » Cette déclaration a dû rester dans un coin de la tête d’un certain monsieur Caballero, qui s’est mis en tête d’entamer des recherches pour déterminer la probabilité de l’existence d’une forme de vie capable de s’en prendre à la planète Terre.

L’homme s’est alors livré à une véritable expérience de pensée, pour parvenir à établir une hypothèse qui pourrait éveiller l’intérêt des ses confrères scientifiques. Il veut surtout mettre en garde contre les METI, les « Messaging Extraterrestrial Intelligence », les messages envoyés dans l’espace. Selon ses estimations, répertoriées dans un document dont il admet qu’il présente « certaines limites », il pourrait y avoir quatre civilisations extraterrestres malveillantes au sein de la galaxie. Pour obtenir se chiffre, il s’est penché sur le nombre d’invasions de territoire qui ont eu lieu sur Terre au cours des cinquante dernières années.

Il s’est ensuite servi de ces données pour les appliquer au nombre d’exo-planètes connues et estimées dans l’univers, en se basant sur l’estimation du scientifique italien Claudio Maccone selon laquelle il pourrait y avoir jusqu’à 15 785 civilisations extraterrestres dans la Voie lactée. Malgré tout, la chance de voir des extraterrestres belliqueux débarquer sur Terre est extrêmement faible. « La probabilité d’une invasion extraterrestre est environ deux fois plus faible que la probabilité d’une collision avec un astéroïde capable de détruire une planète », qui constitue déjà un événement rarissime se produisant une fois tous les 100 millions d’années, écrit-il dans le document. Rassurés ?

Source : Vice