Vision d’artiste (not the actual events) — Crédits : NASA Goddard Space Flight Centre Le type de déflagration cosmique le plus phénoménal connu de la science est appelé « sursaut gamma ». L’étape d’après, c’est le Big Bang. Ledit sursaut est provoqué par la mort violente d’étoiles massives, qui libèrent en explosant une décharge d’énergie sans égal. C’est cette incroyable explosion qu’ont observé en direct une équipe internationale de scientifiques, dont ils témoignent dans une étude parue le 26 juillet dernier. « Les sursauts gamma sont des événements catastrophiques, liés à l’explosion d’étoiles massives 50 fois plus grandes que le Soleil », explique Eleonora Troja, chercheuse à l’université du Maryland ayant contribué à l’étude. « En l’espace de quelques secondes, ce processus émet autant d’énergie qu’une étoile de la taille du Soleil en émettra durant toute sa vie. » Autant dire que face à un tel spectacle, laissez tomber les lunettes à éclipse en carton. Prenez plutôt une paire de jumelles. « N’importe quel astronome amateur armé de simples jumelles, et sachant où regarder dans le ciel, aurait pu être témoin de l’explosion », a confié Eleonora Troja à Gizmodo. Car fort heureusement, on ne risque pas de fondre comme des Chamallows sur le feu à cause d’un sursaut gamma. Bien que ces explosions titanesques se produisent régulièrement dans l’univers, elles adviennent généralement dans des galaxies situées à des milliards d’années-lumière de la place d’Italie. Étant donné que ces phénomènes arrivent sans prévenir, il est difficile pour les scientifiques de les observer. Mais cette fois-ci, ils s’est avéré que l’explosion était « tournée » vers la Terre, permettant à nos télescopes de l’enregistrer en temps réel. C’est l’infime jet de rayons gamma dont la planète bleue a été aspergée qui a fait réaliser à l’équipe qu’ils venaient d’être témoins du plus terrifiant événement cosmique enregistré à ce jour. « Elle était si lumineuse qu’on aurait pu la voir avec de simples jumelles, c’est extrêmement rare », renchérit la chercheuse britannique Carole Mundell. Crédits : Nathaniel Butler/ASU Crédits : Kazan Federal University Source : Gizmodo