Crédits : NASA En juillet 2016, Hubble, le télescope spatial de la NASA, nous livrait des clichés des aurores boréales sur la plus grande planète de notre système solaire, Jupiter. Le 7 septembre 2017, dans Natureune équipe menée par le chercheur Barry Mauk de l’université John-Hopkins tente tant bien que mal d’expliquer la source de ce phénomène. Sur Terre, une aurore boréale apparaît lorsque des particules électrisées sont précipitées dans la haute atmosphère. Sur Jupiter, c’est la même chose, mais en 30 fois plus puissant. Les électrons présents dans l’atmosphère de la planète géante gazeuse sont chargés jusqu’à 400 000 électron-volts. Mais d’où leur vient une telle énergie ? Sur le site de la NASA, Barry Mauk concède que « sur Jupiter, les aurores boréales sont causées par une sorte de processus d’accélération turbulente que nous avons du mal à cerner précisément ». Si les chercheurs ont du mal à évaluer avec précision la source d’énergie qui émane de la planète gazeuse, c’est que le Jupiter Energetic Particle Detector Instrument (JEDI) situé à bord de Juno, la sonde spatiale de la NASA, n’en a pas eu le temps. Pour ainsi dire, lors de la dernière mise en orbite, il n’a bénéficié que d’une poignée de secondes alors que Juno filait à une vitesse de 160 000 km/h autour de Jupiter. Toutefois, à défaut d’en identifier la source, ses mesures ont permis aux chercheurs de comprendre comment se formait une aurore boréale sur la planète. C’est déjà ça. Sources : NASA / Nature / Researchgate