Rendons à César ce qui appartient à César. Le général romain est peut-être l’homme de deux choses qu’on n’aurait jamais soupçonnées – la première, si elle se confirme, entraînant la deuxième. Ainsi, l’Imperator aurait peut-être inspiré lui-même à l’Écosse son iconique tradition musicale. Lors d’une bataille entre les Romains et les Celtes, le leader romain se serait procuré un tibia (flûte) utricularis, l’ancêtre romain de la célèbre cornemuse, pour se battre contre l’Écosse. Il s’en serait servi lors de ses attaques furtives. Ce qui serait déjà une première : combattre avec un instrument de musique. La légende dit qu’en entendant cette tonalité longue et puissante, les troupes celtes se seraient enfuies, terrifiées. Ils ont néanmoins fini par s’habituer au son et auraient adopté l’instrument à leur façon. Ou le syndrome de Stockholm revisité : ce qui t’a torturé dans le passé est devenu incontournable dans ta culture et ton quotidien. Jules César aurait remporté la bataille en question grâce au tibia utricularis, qui serait devenu plus tard la cornemuse. Résultat ? La cornemuse est toujours là, l’Écosse est toujours là, et la Rome de César n’est plus depuis longtemps. Source : History of Bagpipe