La République démocratique du Congo affrontait le Gabon lors des qualifications de la Coupe d’Afrique des nations (CAN). Mais suite à la défaite 3-0, la fédération congolaise a déposé un recours contre le capitaine adverse. Selon eux, Guélor Kanga a en réalité menti sur son identité : il ne serait pas gabonais et ne s’appellerait pas Guélor Kanga, rapportait Africanews le 27 avril.

La composition du plateau final de la CAN 2022 n’est donc pas encore définitive. En effet, la fédération congolaise espère que leur dernier adversaire sera contraint d’abandonner sa place. Elle a pour cela déposé un recours devant la Confédération africaine de football (CAF). Le capitaine gabonais, double passeur décisif lors de la rencontre, est donc sous enquête des autorités sportives. Il est accusé d’avoir usurpé son identité, et son vrai nom, qui serait Kiaku Kiaku Kiangana, a été révélé. Car en effet, si son passeport indique qu’il est né le 1er septembre 1990, la fédération congolaise pointe du doigt le fait que sa mère serait décédée en 1986…

Le milieu de terrain des Panthères (46 sélections) ne serait ainsi pas né à Oyem, mais à Kinshasa et aurait également menti sur sa date de naissance. Le joueur aurait falsifié son identité et pris la nationalité gabonaise dès les années 2000, sous la pression de son entraîneur de l’époque. C’est ainsi qu’il a intégré le club de deuxième division gabonaise de GBI. International gabonais depuis 2012, il aurait aussi outrepassé les règles de la FIFA autorisant le changement de nationalité sportive s’il est coupable de ce qu’on lui reproche.

Du côté de Kinshasa, le verdict de la CAF ne fait donc aucun doute. La Fédération gabonaise de football serait coupable de faux et usages de faux. Si la fraude est avérée, le Gabon risque non seulement la disqualification, mais aussi une suspension pour les deux prochaines éditions de la CAN. Un tel cas s’était déjà produit en 2012 et avait coûté au Gabon sa qualification pour la coupe du monde.

Source : Africanews