Une équipe internationale de chercheurs américains et sud-africains a publié, jeudi 7 mai, une étude accompagnée d’images expliquant le mystère de la galaxie en X PKS 2014-55, rapporte Live Science.

Les images réalisée par les scientifiques ont aidé à élucider le mystère de cette galaxie à la forme atypique. Les clichés ont été pris par un groupe de chercheurs de l’Observatoire National de radioastronomie des États-Unis, grâce au radiotélescope sud-africain MeerKAT, doté de 64 antennes.

Crédits : Courtesy of SARAO and Bill Cotton et al

La forme en X de la galaxie est ainsi produite par deux paires de lobes géants constitués de jets d’énergie électromagnétiques. Ces derniers s’étendent à l’extérieur d’un trou noir supermassif qui se trouve au coeur de PKS 2014-55. Les lobes émettent des radiations électromagnétiques qui ne peuvent être détectées que par certains radiotélescopes. Si nos yeux pouvaient percevoir les ondes radios, alors cette galaxie aurait dans le ciel la même taille que la Lune.

Crédits : CSIRO and the EMU team

Il existait jusqu’ici deux théories sur la présence de deux paires de lobes dans cette galaxie. La première suggérait la présence de deux trous noirs massifs actifs au centre de la galaxie, émettant chacun deux jets puissants.

La seconde supposait que le trou noir supermassif avait dévié son axe de rotation, donnant ainsi naissance à une seconde paire de jets d’électrons selon un angle différent de la première paire. Mais les récentes observations faites par le télescope MeerKAT conduisent à une autre explication.

Les deux plus grands lobes correspondraient aux particules venant d’être éjectées du trou noir, tandis que les deux plus petits lobes seraient en réalité ces mêmes particules en train d’être aspirées de nouveau dans le trou noir.

PKS 2014-55 a été découverte pour la première fois il y a plus de 60 ans en Nouvelle-Galles du Sud, en Australie. « Le papillon violet » de cette galaxie est une structure cosmique énorme qui aurait environ 20 fois la taille de notre Voie lactée.

Source : Live Science