Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a rejeté la proposition du gouvernement des États-Unis de l’aider à évacuer Kiev, la capitale ukrainienne attaquée par la Russie. Il réplique dans une vidéo relayée par le New York Post le 26 février que lui et ses trompes ne fuiront pas, et qu’il a plutôt besoin de munitions.

Dans la guerre qui l’oppose à la Russie depuis maintenant trois jours, l’Ukraine ne lâchera rien. C’est en tout cas le message que veut faire passer son président, qui maintient la pression contre la Russie et continue d’affirmer que son pays se battra jusqu’à la dernière minute pour défendre son territoire. Alors lorsque les États-Unis l’ont invité à quitter Kiev pour se mettre à l’abri, la réponse de Zelensky n’a pas laissé de place au doute : « Le combat est ici ; j’ai besoin de munitions, pas qu’on passe me chercher. » Des rumeurs avaient pourtant circulé dans les médias russes, suggérant que Zelensky avait déjà fui le pays. Mais sa dernière vidéo, tournée ce 26 février devant le bureau présidentiel ukrainien, a permis de rassurer l’ensemble du peuple sur la présence de son président sur le territoire.

« Ne croyez pas les fake news, je suis là », a-t-il déclaré dans cette vidéo. « Nous ne déposerons pas les armes. Nous défendrons notre pays. Nos armes sont notre force. C’est notre terre. Notre pays. Nos enfants. Nous les protégerons tous », a-t-il ajouté.

La démarche souligne la dévotion du président à son pays, alors même qu’il avait déclaré la veille être la « cible numéro 1 de Poutine ». Ce dernier qualifie en effet son gouvernement de « clique de drogués et de néonazis ». Mais au-delà du risque qu’il court en restant à Kiev, c’est tout un pays qui se trouve être en danger. Les troupes russes ont effectivement atteint la capitale samedi, et de violents combats ont lieu dans les rues de la ville. Les autorités ont demandé aux habitants de se mettre à l’abri, et de nombreuses familles désespérées s’abritent toujours dans les stations de métro. Zelensky continue pourtant de marteler que son pays ne se rendra pas, comme il l’a confirmé dans sa vidéo : « Je suis là. Nous ne déposerons pas les armes. Nous défendrons notre État ».

Source : The New York Post