Après sa victoire triomphale aux primaires de New York où il a remporté 60,5 % des voix, le mardi 19 avril, Donald Trump reprend sa course sur les chapeaux de roue. Il se prépare à présent au rendez-vous du mardi 26 avril, durant lequel cinq États iront aux urnes pour élire les candidats républicains et démocrates de leurs choix – le Connecticut, le Delaware, le Maryland, la Pennsylvanie et Rhode Island. La campagne ravageuse de Trump ne cesse de surprendre et d’effrayer, un sentiment que les récentes échauffourées de son directeur de campagne Corey Lewandowski ne manquent pas d’exacerber. C’est que l’entourage de Donald Trump fascine, lui aussi. Pour tenter de mieux le comprendre, passons en revue les différents invidus qui forment le cercle proche du candidat américain controversé. 1. Michael Cohen mcohen Avant que la campagne présidentielle n’absorbe totalement Trump, il avait comme bras droit le dénommé Michael Cohen, avocat au jeu agressif et vice-président exécutif de la Trump Organization – l’Étoile noire de son empire. Cohen, qui a reconfirmé la semaine dernière qu’il votait démocrate, tient les affaires de la Trump Tower à Manhattan pendant que son propriétaire fait le tour des primaires. L’homme de 49 ans n’y va pas de main morte quand on touche à son associé, et il est prompt à la menace. « Si vous faites quoi que ce soit de travers, vous m’aurez sur le dos, je vous croque à la gorge et je ne lâche pas avant d’avoir fini », a-t-il dit un jour au micro d’ABC News. 2. Corey Lewandowski lewandowski-1280x900 Vous êtes peut-être plus au fait du directeur de campagne de Donald Trump, qui s’est illustré le 8 mars 2016 pour s’être montré brutal envers la journaliste de Breitbar Michelle Fields, 28 ans. (Il ne sera finalement pas condamné pour voie de fait, car si la vidéo de surveillance atteste bien du fait qu’il a agrippé la journaliste, elle a pour sa part enfreint le protocole en se tenant trop près du candidat républicain.) Lewandowski est un ancien officier de police de 42 ans et n’avait jamais dirigé de campagne politique avant de rejoindre l’équipe de Trump en 2002. Ses proches ne le reconnaissent pas dans le rôle du pitbull de Donald Trump. « Je le connais depuis 30 ans », dit Thomas Golden, qui a battu Lewandowski dans une élection pour l’Assemblée législative du Massachusetts en 1994. « C’était un homme très aimable, toujours affable. Là, ce n’est pas la personne que je connais. » Tout comme Michael Cohen, il semblerait qu’il tienne ses ordres directement de Trump, réputé pour guider seul sa campagne et l’attitude de ceux qui l’entourent dans ce cadre. 3. Hope Hicks HOPE01--620x349 Ancien mannequin de 27 ans, Hope Hicks travaillait auparavant pour la fille de Trump Ivanka, comme chargée de relations publiques. Hicks est la porte-parole de la campagne de Trump. C’est elle que les journalistes blâment lorsqu’ils ne reçoivent pas de réponses à leurs questions, et elle poste également les tweets controversés de Donald Trump – aidée en cela par Dan Scavino, qui est directeur de campagne des réseaux sociaux (il a commencé comme caddie au service de Trump). 4. Ann Coulter fox_ff_coulter_150415a-800x430 Sur les réseaux sociaux, la plupart des soutiens de Trump travaillent néanmoins gratuitement. La commentatrice politique Ann Coulter est l’une de ses plus ferventes admiratrices. Souvent décrite comme « la Michael Moore des Républicains », elle est particulièrement véhémente à l’égard des Démocrates et de la gauche américaine. Elle s’est récemment distinguée pour avoir tenu des propos antisémites sur Twitter. 5. Carl Icahn Carl Icahn, corporate takeover specialist, speaks at the Reuters Corporate Reform Summit at the Reuters North American headquarters on Times Square in New York February 18, 2004. Of the current crisis in the mutual funds industry, Icahn said: "The surprise to me is that it hasn't happened sooner." REUTERS/Henny Ray Abrams  HRA - RTRD24J Ami de longue date de Donald Trump, cet homme d’affaires et milliardaire américain est souvent cité par Trump comme un possible futur secrétaire du Trésor, si jamais Trump est élu. Il ne paraît pas emballé par l’idée pour le moment. Sa fortune est estimée à 20 milliards de dollars par le magazine Forbes. 6. Blanche Sprague BN-JZ026_CAPJOU_J_20150824104202 Sprague a travaillé en tant que vice-présidente exécutive au service de Trump durant toutes les années 1980. Elle raconte que Trump l’appelait toutes les semaines pour lui « dire ce qui lui passait par la tête ». Elle et Louise Sunshine, qui officiait au même poste durant les années 1970, assurent qu’il appelle fréquemment pour discuter de choses et d’autres, « mais pas de choses importantes ». 7. Ivanka Trump gettyimages-477323882-1439231659 Âgée de 34 ans, la fille de Donald Trump est elle aussi dans les affaires, après avoir été modèle. Elle est aujourd’hui vice-présidente exécutive (décidément) du Développement et des Acquisitions de la Trump Organization. Elle entretient une relation privilégiée avec son père, qui a plusieurs fois clamé publiquement son admiration pour elle, mais malgré cela elle n’a pas pu voter pour lui aux primaires de New York : elle et son frère Eric ont oublié de s’inscrire comme électeurs. 8. Donald Trump, Jr 110915_otr_jr Donald Trump Jr, 38 ans, est l’aîné de la fratrie. Il était enregistré comme électeur républicain bien avant son père, et travaille actuellement avec sa petite sœur et son frère Eric au poste de… vice-président exécutif de la Trump Organization. Fils d’Ivana Trump, il était particulièrement proche de son grand-père maternel et parle couramment le tchèque. 9. Jeff Sessions Donald Trump and Senator Jeff Sessions at Ladd-Peebles Stadium promoting his campaign for presidency in Mobile, Alabama August 21, 2015. Jefferson Beauregard Sessions III, dit Jeff Sessions, est l’un des conseillers politiques en lequel Donald Trump a le plus confiance. Depuis 1997, il a été élu quatre fois sénateurs de l’Alabama – la dernière était en 2014 et il occupe toujours le poste. Il s’est ouvertement déclaré en faveur de Trump en février dernier. 10. Russell Simmons RussellSimmons Cofondateur du label Def Jam, le cas de Russell Simmons est particulier car il a tourné le dos récemment dans une lettre ouverte au candidat républicain. Il dit être avoir un temps considéré Trump comme un ami, et qu’il a aimé partager sa compagnie dans son jet privé. Cependant, trop de ses amis comparent aujourd’hui les déclarations de Trump avec celles d’Adolf Hitler. « Et je ne peux qu’être d’accord, Donald », a-t-il conclu. 11. Aaron Carter Aaron-Carter Le petit frère de Nick, des Backstreet Boys, qui a lui aussi été une pop star dans les années 2000, a affirmé haut et fort son soutien envers Trump en février dernier. Mais après le torrent de réactions outrées qu’il a reçu de ses fans, il s’est rapidement ravisé. Dépité, il a confié à l’un d’eux qu’il avait été tellement malmené à cause de ça qu’il ne savait même plus s’il devait voter maintenant… pauvre de lui. 12. Mike Tyson Heavyweight champion Mike Tyson, right, speak at a news conference while advisor Donald Trump looks in New York, Tuesday, July 27, 1988 after announcing a settlement between Tyson and his manager, Bill Cayton. Tyson, who had sued to break his contract with Cayton, reached an ou-of-court settlement under which Cayton will remain his manager until Feb. 11, 1992. (AP Photo/Richard Drew) Mais la star qui pèse le plus dans la balance des soutiens de Donald Trump est sans conteste Mike Tyson. L’ancien champion du monde des poids lourds lui a promis son vote, alors même qu’il est musulman. Mais il y a une raison à cela. Tyson est un ami loyal de Trump depuis que ce dernier l’a aidé durant son procès, sa condamnation et le temps qu’il a passé en prison pour le viol de Desiree Washington en 1992. Trump a également accueilli des combats de Tyson dans ses casinos. « On est pareils lui et moi », expliquait Tyson plus tôt cette année. « Nous sommes poussés vers le pouvoir. Quel que soit le secteur dans lequel on est, il faut qu’on ait du pouvoir. On est faits comme ça. » Source : The Guardian Ce n’est pas de tout repos. ↓ trumpj