De nombreux mystères liés à l’origine de l’espèce humaine pourraient être résolus grâce à un progrès technologique susceptible de bouleverser l’archéologie. Une étude publiée le 27 avril dans la revue ScienceMag dévoile une technique permettant d’extraire de l’ADN humain et d’animaux préhistoriques à partir des sédiments. Plus besoin d’os ou de fossile : en analysant simplement une petite quantité de matière provenant d’une caverne, les scientifiques sont capables de repérer si des espèces d’anciens hominidés vivaient ou non dans la grotte. Crédit : Marie Soressi Les scientifiques ont prélevé pas moins de 85 échantillons de sédiments dans des grottes en Belgique, en Espagne, en France, en Russie ou encore en Croatie. Ces échantillons dataient du Pléistocène, soit entre 550 000 et 14 000 ans avant notre ère. Ces sédiments contiennent des traces d’ADN laissés par nos ancêtres, qui une fois analysés pourraient complètement réécrire l’arbre généalogique de l’espèce humaine. Par exemple, en démontrant enfin quelles espèces ont cohabité ou pas. Des découvertes qui viennent enrichir nos connaissances sur cette période de l’histoire du monde, en apportant quelques réponses supplémentaires sur le mode de vie des premiers hommes. Source : ScienceMag