Quelques semaines après que le Pentagone a officiellement déclassifié trois vidéos montrant des rencontres entre des pilotes de l’US Navy avec des ovnis, c’est au tour de la marine américaine de dévoiler de nouveaux rapports d’incidents concernant des objets volants non identifiés, nous apprend Vice ce 15 mai.

Le journal The Drive a ainsi obtenu huit rapports d’incidents grâce à une demande dans le cadre du Freedom of Information Act, la loi américaine sur la loi de l’information. Les rapports déclassifiés proviennent tous de pilotes de l’US Navy et décrivent des interactions avec des objets étranges en plein vol, sur la côte Est des États-Unis.

Ces rapports sont assez similaires. Un pilote détecte un ovni dans le ciel, le suit un moment sans pouvoir expliquer ce dont il s’agit, puis l’incident est consigné comme « dangereux » dans une note ultérieure. Dans un des rapports, le pilote a identifié visuellement l’objet comme étant un ballon météorologique rouge, mais n’a pas pu déterminer à qui appartenait le ballon. Dans un autre, les pilotes ont finalement réalisé qu’il s’agissait d’un drone, sans pouvoir l’identifier formellement. Mais d’autres incidents sont beaucoup plus troublants.

C’est le cas du fameux incident du 26 mars 2014, lors duquel les pilotes de chasseurs Super Hornet de l’USS Nimitz ont croisé la route d’un ovni très perturbant. Dans ce rapport, le pilote dit avoir rencontré « un appareil non-identifié visiblement de petite taille, approximativement de la taille d’une valise, de couleur argent ». Aucun appareil n’était autorisé dans l’espace aérien au moment de l’incident, et le pilote a eu bien du mal à suivre l’objet rapide dans son radar. « L’objet était si petit qu’il était presque impossible à détecter à l’oeil nu sur l’écran… Ce qui est très inquiétant en terme de sécurité. »

Près d’un mois plus tard, le 23 avril, un autre chasseur de l’USS Nimitz a rencontré deux autres ovnis du même type, sans plus d’explications. Et tant qu’on n’en saura pas davantage, l’imagination continuera de combler les trous.

Source : Vice