Crédits : John Woods / The Canadian Press Vince Li, un citoyen canadien de 48 ans, a été libéré de prison en février dernier, neuf ans après avoir décapité et mangé son voisin de bus, Tim McClean, en 2008. Diagnostiqué schizophrène, les charges criminelles pesant contre lui avaient été abandonnées mais l’homme avait été placé en hôpital psychiatrique. Après l’avoir libéré sous contrôle l’année précédente, la Commission d’examen du code criminel de la province de Manitoba a jugé qu’il ne représentait plus une menace pour la sécurité publique, selon le Daily Mail. Il a suffi que Tim McClean sourie à son voisin Vince Li – ex-William Baker – et lui demande si tout allait bien, pour que celui-ci entende Dieu lui intimer l’ordre de tuer sur le champ le jeune homme de 22 ans. Une recommandation que Li s’est empressé de suivre, dégainant un couteau et s’attaquant à Tim, qui a tenté en vain de se défendre. Le cannibale a alors coupé la tête de sa victime et mutilé son corps, dont il a récupéré des morceaux pour n’en faire qu’une bouchée. Lors de l’autopsie, la police a constaté qu’il manquait notamment les yeux et des parties du cœur. Les autres passagers se sont empressés de sortir du bus, et certains témoins ont raconté avoir vu Vince Li brandir la tête de Tim comme un trophée. Lorsque la police est arrivée, des gens pleuraient et vomissaient, assistant impuissants à l’horreur de la scène. Crédits : Canadian Press/Rex/Shutterstock Le meurtrier, qui a émigré de Chine au Canada en 2001, avant de devenir citoyen canadien quelques années plus tard, n’avait à l’époque jamais été soigné pour schizophrénie. Désormais suivi et soigné depuis neuf ans, son médecin Jeffrey Waldman affirme que Baker/Li a fait du chemin, a conscience de l’atrocité de son geste et de l’importance de respecter son traitement afin qu’un tel épisode ne se reproduise pas. Depuis novembre 2016 déjà, il vivait dans un appartement de Winnipeg, mais il était étroitement surveillé. La mère de la victime s’est dite effondrée par la décision de sa libération. « Il n’y aura aucun moyen de s’assurer qu’il prend effectivement ses médicaments », a-t-elle déploré à l’annonce de la Commission. Celle-ci est soumise depuis 1999 à une décision de la Cour Suprême canadienne qui l’oblige à la décharge absolue d’une personne dont plus rien ne prouve qu’elle représente encore une menace. Source : Daily Mail