Crédits : NASA/JPL-Caltech L’humanité ne manque pas de personnes qui cherchent une vie au-delà de la Terre. L’immensité de l’univers suggère aux astronomes que les probabilités sont faibles pour que nous y soyons seuls. Et pourtant, nous n’en avons toujours pas la preuve. D’après le chercheur et professeur d’astronomie à l’université d’Arizona Chris Impey, cette chasse extraterrestre pourrait bientôt donner des résultats. « Je parie sur la détection de vie microbienne d’ici dix à 15 ans. Ce qui ne veut pas dire une vie intelligente », précise-t-il. Une telle découverte n’en serait pas moins une étape marquante de l’histoire de l’humanité et un bond dans la compréhension de l’univers qui nous entoure. Chris Impey est d’avis que les recherches d’une vie extraterrestre doivent concentrer leurs efforts à l’intérieur de notre propre système solaire. Ainsi, il n’exclut pas la possibilité que nous trouvions de la vie sur Mars. Mais selon lui, ces formes de vie se terrent probablement sous la surface et sont ainsi beaucoup plus difficiles à détecter. Il pense que d’autres corps de notre système solaire telle qu’Europe (l’une des lunes de Jupiter couverte de glace et d’eau) pourraient abriter la vie. Pour amplifier la portée de nos recherches, Impey suggère de cibler les exo-Terre que l’humanité a déjà découvertes. Au lieu de se focaliser sur les surfaces des planètes, il pense que nous devrions étudier plus en profondeur leurs atmosphères. Nous pourrons utiliser le télescope James-Webb à cette fin pour rechercher des biomarqueurs tels que l’oxygène et le méthane dans les atmosphères de ces planètes cousines de la Terre. « Cette expérience biomarqueuse pourrait trouver des preuves de l’existence d’une vie microbienne », affirme-t-il. En fournissant des informations précieuses sur la façon dont d’autres êtres vivants sont capables de survivre sur des mondes bien différents du nôtre, cette vie microbienne pourrait nous aider dans notre volonté de devenir une espèce multi-planétaire. Même découvrir les traces d’une vie microbienne passée serait utile à cette fin. En effet, elle pourrait servir d’exemple nous permettant d’apprendre et de nous assurer que nous ne rencontrions pas le même sort… Source : University of Arizona