Au futur, le verbe grossir se conjugue souvent avec du diabète, du cholestérol et une hypertension artérielle. Mais cette règle comporte des exceptions. Une étude publiée en septembre dans la revue Diabete Care prouve qu’on peut être obèse au regard de la norme, mais présenter un métabolisme en bonne santé. Environ 10 % des 1,3 million d’Américains auscultés ne courent pas de risque majeur. Ils ont un cœur qui bat normalement, une pression du sang correcte et du bon cholestérol, sans qu’on sache véritablement pourquoi. Cruel pour les autres. Cependant, ces chanceux « peuvent avoir un métabolisme en bonne santé, mais cela ne signifie pas qu’ils sont en bonne santé de manière globale », précise le chercheur de Portland Gregory Nichols. Car l’obésité induit d’autres risques : cancer, problèmes aux articulations ou aux reins. Par ailleurs, leur métabolisme n’est pas à l’abri d’une dégradation. Une récente étude démontre qu’ils sont davantage susceptibles de développer du diabète qu’une personne moins grosse. La pression pour perdre du poids est plus forte que celle des artères. Source : Diabetes Care