Une trentaine de braqueurs armés de mitrailleuses et de bazookas ont pris d’assaut la ville de Criciúma, dans le sud du Brésil, dans la nuit du 30 novembre au 1er décembre, selon The Independent. Après avoir dévalisé plusieurs banques, ils se sont enfuis par convoi en jetant l’argent dans les rues pour faire diversion.

Lors de l’attaque, les braqueurs ont mis le feu à plusieurs voitures, déclenché des fusillades avec la police et tapissé les rues de billets pour encourager les habitants à venir les récupérer et semer la pagaille, leur permettant ainsi de fuir tranquillement.  Le gang de Criciúma était composé de 30 hommes masqués et lourdement armés. Aucune déclaration des banques dévalisées n’a été faite sur le montant des sommes dérobées, mais on sait cependant que quatre habitants ont ramassé au sol un total de 800 000 réals (132 000 euros), et ont depuis été arrêtées.

Les braqueurs n’ont pas choisi de frapper au début du mois de décembre par hasard : les caisses des banques venaient d’être remplies en prévision du retrait des primes de fin d’année des salariés brésiliens, selon Cássio Thyone, membre du Forum brésilien de la sécurité publique (FBSP). « Cela n’arrive pas sans planification », affirme-t-il. « C’est la preuve que tout est planifié. Ils pensent à l’endroit et au moment précis. »

À peine remis de leurs émotions, les Brésiliens ont appris qu’un deuxième groupe d’une vingtaine de braqueurs avait attaqué une autre banque dans la ville de Cameta, à l’autre bout du pays, dans la nuit du 1er au 2 décembre. Cette fois malheureusement, une personne a perdu la vie et une autre a été gravement blessée. Les enquêteurs ne savent pas à l’heure qu’il est si les deux attaques étaient coordonnées.

Source : The Independent