samuel En matière d’exorcisme, le client est-il roi ? À Johor Bahur, la capitale de l’état de Johor en Malaisie, peut-être. Un homme a saisi le tribunal de réclamation des consommateurs après qu’un exorciste a échoué à déloger neuf esprits du corps de son père. Il réclamait un remboursement. Samuel Mut John Brody, Président du tribunal, a en fait été contacté par plusieurs membres de la famille de l’homme possédé, âgé de 70 ans. Afin de le débarrasser de ses démons, ses proches ont fait appel aux services du bomoh local (un shaman malaysien), connu pour sa grande connaissance des traditions et des pratiques du bouddhisme et de l’hindouisme antiques. Évidemment, ce genre de services a un coût : 90 ringgits (un peu moins de 20 euros) pour chaque esprit. La facture finale s’élevait donc 810 ringgits (172 euros). Après quelques mois sans effet notable, l’homme en questions est mort. Heureusement, la famille avait pris soin de conserver la facture pour appuyer sa réclamation. Le hic, c’est que le “praticien” ne s’était pas enregistré auprès de la commission des entreprises de Malaisie, qui régule les affaires du genre dans le pays. En Malaisie, l’exorcisme est une activité comme une autre. En 2014, une affaire du genre avait déjà eu lieu. Après la disparition du vol MH370 de la Malaysia Airlines, un bomoh appelé Ibrahim Mat Zin s’était rendu à l’aéroport international de Kuala Lumpur. Il devait débarrasser les sauveteurs et les chercheurs de leurs démons afin de les rendre plus efficaces dans leurs investigations. m370 Selon les récits du personnel aéroportuaire, le rituel en question incluait des fessées, des jumelles en bambou, un filet de pêche, un roseau, un tapis magique et deux noix de coco. Sources : vulcanpost