Un joueur de volley-ball italien a entretenu une relation à distance pendant 15 ans avec un escroc qu’il croyait être la mannequin Victoria’s Secret Alessandra Ambrosio. Au total, le joueur lui a envoyé une Alfa Romeo Mito et plus de 700 000 euros, révélait Il Fatto Quotidiano le 25 novembre. 

L’arnaque dont a été victime Roberto Cazzaniga est proprement incroyable. Le joueur de volleyball italien, actuel capitaine de l’équipe Gioia Del Colle, a découvert après 15 longues années que celle qu’il croyait être sa compagne à distance était en réalité un escroc. Il y a 15 ans, Manuela, une connaissance de l’italien, lui a présenté une certaine « Maya ». Autant vous le dire tout de suite, Maya n’existe pas et Manuela est une experte de l’arnaque. Cette dernière a utilisé des photographies de la mannequin brésilienne Alessandra Ambrosio pour créer Maya, la future bien-aimée du joueur de volley. Cazzaniga est immédiatement tombé amoureux de Maya, sans savoir qu’il s’agissait d’une fiction.

Pendant 15 ans, le couple ne s’est jamais rencontré. La relation se résumait à des appels téléphoniques et des messages sur les réseaux. La fameuse Maya a dû trouver toutes les excuses possibles pour ne pas faire de FaceTime, ni le rencontrer. Le couple était même fiancé, et Cazzaniga lui a envoyé de nombreux cadeaux au fil des ans. L’escroc a également prétendu qu’elle souffrait d’une grave maladie cardiaque. Par amour, le volleyeur lui a donc envoyé une Alfa Romeo et plus de 700 000 euros pour payer ses faux frais médicaux. « J’ai tellement de dettes, il n’est pas facile de se réveiller d’un coma », a-t-il déclaré lors de l’émission de télévision italienne Le Iene.

Sur la paille, Roberto Cazzaniga a décidé de vérifier l’identité de sa fiancée après que ses coéquipiers l’ont poussé à le faire. Il a finalement porté l’affaire devant les autorités italiennes qui, après avoir examiné la supercherie, ont confirmé le statut d’escroc de la fameuse « Maya ». Le joueur a décidé de rendre son histoire publique dans une émission de télévision italienne. Pas sûr que le public s’en émeuve.

Source : Il Fatto Quotidiano