Crédits : Police grecque

Les dix hommes ont été arrêtés dimanche 22 septembre à l’aéroport d’Athènes. Ballon sous le bras et vêtus d’un équipement de volley-ball aux couleurs ukrainiennes, ces réfugiés syriens espéraient passer la frontière, mais The Independent explique que leur déguisement n’a pas suffi à tromper la douane.

Âgés de 20 à 25 ans, ces jeunes hommes – qui portaient sur eux des passeports ukrainiens perdus ou volés – voulaient rallier Zurich, en Suisse, avant de se rendre dans un autre pays européen, que la police a choisi de ne pas révéler.

Entre janvier et août 2019, les Nations Unies ont noté que plus de 25 000 personnes étaient arrivées, après un périlleux voyage sur l’eau, dans les îles grecques. C’est 32 % de plus que l’année dernière à la même période. Même si la majorité des réfugiés viennent d’Afghanistan, cette augmentation est notamment la conséquence de la répression en action des réfugiés syriens en Turquie.

Dans le même temps, les autorités grecques affirment que leurs centres sont surpeuplés et les groupes de défense des droits de l’humain font état de « conditions inhumaines ». Sur l’île de Lesbos par exemple, des installations prévues pour 3 000 personnes se voient accueillir plus de 10 000 réfugié·e·s.

La Grèce a annoncé vouloir intensifier les patrouilles aux frontières et accélérer les déportations, alors même que la gravité de la situation dans certains pays, comme la Syrie, est connue de tous. Peu d’alternatives s’offrent dès lors aux personnes réfugié·e·s. Les dix faux joueurs sont désormais accusés de tentative de sortie illégale du pays avec des documents volés ou perdus.

Sources : The Independent/Nations Unies