À la manière d’une start-up ou d’une grosse machine de guerre bien rodée, chaque entreprise leader de la Silicon Valley possède son mode de fonctionnement, ses règles et surtout, sa propre manière de traiter ses stagiaires. Quatre d’entre eux ont partagé leur expérience, parfois extraordinaires, parfois totalement classiques. N’étant pas autorisés à s’épancher sur leur expérience, les noms des stagiaires ont été modifiés.

Uber

desk-careers-carousel-6@2x-0c54f0f69c Crédits : Uber Travailler pour un monstre de la Silicon Valley en faisant comme s’ils s’agissait toujours d’une start-up : c’est de cette façon que John décrit son expérience de stagiaire chez Uber. Après avoir répondu simplement à une offre de stage, il a été soumis à une incroyable batterie d’entretiens pour décrocher ce poste, ultra-convoité bien que temporaire. Ce que recherche vraiment Uber ? Des jeunes ambitieux, capables de remettre en cause les pré-établis et de se surpasser. « Mes collègues et moi faisons toujours des paris à propos de ce qui va être le prochain gros truc », confie John. Il explique aussi que les stagiaires sont « encouragés » à travailler entre 40 et 50 heures par semaines. Mais comme dans toutes les grosses entreprises tech de la Silicon Valley, celui qui travaille le plus devient celui qui mérite le plus.

Microsoft

jpg Le campus Microsoft de Washington. Crédits : Microsoft Les ballons multicolores qui flottent dans tous les coins et les soirées à thème le jeudi soir ? Pas de ça chez Microsoft. Adam, stagiaire en product management, explique que l’entreprise a depuis longtemps dépassé le stade de la start-up et ça se ressent. Pour mettre un pied ici, il faut connaître quelqu’un. Pour y rester, il faut participer à l’ambiance calme et sérieuse. Au sein d’une grosse machine comme Microsoft, le 9 h-17 h est de rigueur et il est interdit d’emporter du travail chez soi. En substance, ici, les stagiaire sont là pour apprendre et s’inspirer, il n’y a plus rien à construire.

Google

jpg Le siège new-yorkais de Google. Crédits : Google.  Aaron est stagiaire chez Google à New York en tant qu’ingénieur en logiciel. Sa mission ? Coder, coder, coder. Du petit déjeuner jusqu’au dîner, Aaron est chez Google. Pour lui, le plus grand avantage d’un stagiaire chez Google, c’est de continuer à apprendre, même s’il est difficile de s’adapter, de demander de l’aide et de collaborer efficacement les premiers temps. Chaque lundi, il fait le point avec son « hôte » (son mentor dans l’entreprise), une occasion de simplement discuter et de poser des questions sur n’importe quel aspect de son travail. Google, c’est un titan dans un énorme building qui fait la taille d’un pâté de maison, où les gens arpentent parfois les couloirs en scooter.

Intel

jpg (1) Crédits : Intel Ingénieur mécanique stagiaire chez Intel, Kevin avait déjà des capacités mécaniques et techniques avant d’intégrer ce géant de la tech. « Je pense avoir personnellement montré beaucoup d’intérêt et de curiosité sur le fonctionnement global de l’entreprise, pour parvenir jusqu’ici », affirme Kevin pour expliquer son entrée chez Intel. Il travaille approximativement 40 heures par semaine et ne dépasse ces horaires seulement sur la base de sa bonne volonté. Ce qu’il apprécie le plus ? La capacité que tout le monde a de s’entraider tout en restant focalisé sur ses objectifs personnels. Finalement, être stagiaire chez Intel, c’est comme être stagiaire n’importe où : on travaille et on apprend. Source : Business Insider Ils ont entre 16 et 23 ans et viennent secouer le monde très fermé de la tech américaine. ↓ 1