En Inde, un projet visant à ramener des patients en état de mort cérébrale à la vie vient lui-même d’être ramené à la vie. Baptisé Project Reanimacette expérience prévoit d’utiliser des cellules souches pour stimuler la reconstruction neuronale de patients cérébralement morts. Elle vient d’être approuvée par l’Ethical Research Comittee (ERC ou Comité d’éthique de la recherche) du pays. « Nous sommes très excités par l’approbation de ce protocole. Il est à la croisée de plusieurs disciplines telles que la régénération biologique, la neuroscience cognitive et la résurrection clinique », explique Ira S. Pastor, directeur à Bioquark Inc. « Nous sommes désormais disposés à entrer dans une nouvelle ère de compréhension scientifique, autrefois inaccessible avec les technologies d’alors. » Bioquark Inc. prévoit donc de développer de nouvelles technologies de régénération complexe et de soins. L’entreprise s’est associée à Revita Life Sciences, une autre entreprise de biotechnologies qui développe des programmes de greffe de cellules souches autologues – un prélèvement de cellules souches chez un patient puis une réinjection après un traitement de chimiothérapie. Ces travaux auront lieu au sein de l’hôpital indien d’Anupam. Les médecins vont procéder à des greffes à partir d’une vingtaine de patients cérébralement morts vers un seul receveur, également en état de mort cérébrale. Le conseil indien de la recherche médicale doit à son tour approuver les essais. D’ici là, les patients en état de mort cérébrale seront maintenus en vie. En cas d’approbation, les travaux devraient commencer dans deux à trois mois. « Grâce à cette étude, nous allons renforcer nos connaissances sur cet état de “mort cérébrale” », explique le docteur Sergei Paylian, président de Bioquark Inc. « Ces connaissances serviront à de futurs développements thérapeutiques afin de traiter de graves désordres de la conscience, tels que le coma, les états végétatifs, de conscience minime, ainsi que des maladies dégénératives telles qu’Alzheimer ou Parkinson. » Source : prweb