Crédit : Albinfo Rares sont les occasions de visiter Sazan. L’île proche des côtes albanaises servit pendant la guerre froide de base militaire ainsi que d’abri anti-atomique. Interdite au public pendant l’année, les autorités ont décidées une deuxième fois de la rendre accessible pendant l’été. Une attraction culturelle temporaire destinée à dynamiser le tourisme albanais. Entre ses tunnels et ses collines parsemées de bunkers, Sazan est empreinte de vestiges soviétiques. Des rumeurs fleurissent concernant plusieurs opérations militaires destinées à la création d’armes chimiques. Dès 1949, les États-Unis sont intrigués par cette petite île de 5 km². Certains médias la surnomme le « Gibraltar secret des Russes ». Dix ans plus tard, le magazine  américain Flyin rapporte l’existence de hangars pour sous-marins ainsi que de pistes de décollage souterraines. Crédit : Gent Shkullaku/AFP Mais en 1961, les mauvaises relations diplomatiques entre l’URSS et l’Albanie vont mettre fin à l’occupation des troupes de l’Armée rouge et faire revenir Sazan dans le giron de Tirana. Occupée par 3 000 troupes albanaises, elle est une dernière fois le terrain d’exercices militaires en 2013 au cours desquels une trentaine de soldats subissent de graves blessures. Une destination dont chacun peut évaluer l’attractivité. Source : AP