Crédit : Chanel

Manier le boomerang requiert une grande technique, sans quoi on a vite fait de se blesser. C’est ce que Chanel vient d’apprendre à ses dépens. La maison de luxe française a pour le moins fait parler d’elle avec sa pré-collection printemps/été, qui inclut notamment un boomerang en bois et résine très soigné dont le prix grimpe à 1260 €, entre autres jeux de plage. Un trait d’humour qui a surtout fait rire ceux qui peuvent s’offrir l’accessoire, mais indigné une partie de la Toile, qui accuse Chanel d’appropriation culturelle avec sa version grand luxe de l’arme traditionnelle des aborigènes d’Australie. L’entreprise s’est empressée de présenter des excuses.

Dans sa collection, Chanel propose également des raquettes en bois à 3 170 €, une raquette de tennis à 1 450 € et un supplément de 370 € pour les balles. La somme demandée pour la planche de paddle reste quant à lui secret. Seuls les clients qui en font la demande auront le droit d’en connaître le prix. On imagine que la note affiche plutôt cinq chiffres que quatre.

C’est lorsque l’artiste américain Jeffree Star a posté une photo de son nouveau jouet sur Twitter que de très nombreuses personnes se sont offusquées de la simplification à outrance dont faisait preuve la marque, faisant d’une arme traditionnelle à l’histoire séculaire un simple jouet de plage pour riches. Les excuses de Chanel ne se sont pas faites attendre : « Chanel est très engagée à respecter toutes les cultures et regrette profondément si certains se sont sentis offensés. Il n’était pas dans notre intention de manquer de respect à la communauté d’aborigènes et insulaires du détroit de Torres. » Le boomerang, néanmoins, restera en vente.

https://twitter.com/JeffreeStar/status/864230022805995520 https://twitter.com/LostMyFuckinHat/status/864340265640710145

Sources : Twitter/Uncrate