Lors d’une séance un peu trop poussée, un acupuncteur néo-zélandais a accidentellement perforé les poumons de sa cliente, apprend-on dans le New Zealand Herald ce mercredi 11 septembre.

Cette jeune femme de 33 ans souffrait d’une douleur aiguë à l’épaule, probablement provoquée par une blessure au bras et au poignet.

Elle décide alors de voir un acupuncteur, mais celui-ci va mal évaluer la profondeur de son aiguille et, en s’attaquant au point Jian Jing (ou GB21), la trentenaire commence à ressentir une sensation d’étouffement ainsi qu’une vive douleur dans la poitrine.

La jeune femme rentre chez elle mais la douleur ne passe pas. Inquiet, son mari décide dans la nuit de l’emmener à l’hôpital où elle est envoyée directement aux urgences. C’est là que les médecins lui diagnostiquent un pneumothorax bilatéral, soit un effondrement des poumons des deux côtés du corps, provoqué par une ponction sur la face supérieure. En d’autres termes, la séance d’acupuncture lui a perforé le poumon.

Les procédures montreront que l’acupuncteur était en tort : il n’avait pas assez expliqué les risques de sa méthode et n’avait pas recueilli le consentement écrit de sa patiente. En effet, l’acupuncture est une science qui peut faire beaucoup de bien mais également se montrer dangereuse, et les deux parties doivent exactement savoir de quoi il s’agit avant de commencer un traitement.

Souvent présentée comme une médecine douce, l’acupuncture doit être pratiquée avec la plus grande prudence car il suffit parfois de quelques millimètres mal jugés pour qu’un drame n’arrive. Le practicien en question devra suivre une formation poussée avant de reprendre son activité.

Source : New Zealand Herald