Europol a annoncé la réussite d’une opération de grande envergure contre une plateforme nauséabonde du dark web. Cette opération a mené à la clôture de Boystown : un des sites pédopornographiques les plus prolifiques au monde, rapportait Vice le 3 mai.

Au total, l’enquête dirigée par la police fédérale allemande s’est étalée sur plusieurs mois. Les forces de l’ordre des Pays-Bas, de Suède, d’Australie, du Canada et des États-Unis y ont également contribué. Et au final, c’est une plateforme pédopornographique qui rassemblait plus de 400 000 utilisateurs qu’elles ont réussi à faire tomber ensemble.

Les autorités ont également arrêté quatre ressortissants allemands. Trois d’entre eux sont accusés d’avoir travaillé pour le site ignoble en tant qu’administrateurs. Le quatrième était un des utilisateurs les plus actifs, avec près de 3 500 publications postées… Si les détails n’ont pas été révélés, Europol a déclaré qu’il fallait s’attendre à davantage d’arrestations et de sauvetages de victimes.

Mais Boystown, mis en ligne depuis juin 2019 selon les autorités, est loin d’être la seule plateforme du genre. Une opération du FBI, en 2015, s’était conclu par la clôture de Playpen, une plateforme de pornographie juvénile avec plus de 215 000 comptes enregistrés. La suppression de ces plateformes continue d’être un défi pour les forces de l’ordre, et cette nouvelle victoire est à la fois célébrée et tempérée.

« Les communautés sur le dark web font preuve d’une résilience considérable en réponse aux actions répressives », écrit Europol dans un communiqué. « Leurs réactions incluent la résurrection d’anciennes communautés, l’établissement de nouvelles et des efforts considérables réalisés pour les organiser et les administrer. »

Source : Vice