Selon de récentes recherches, il existerait un “univers miroir” invisible, composé de particules qui interagiraient avec notre monde uniquement par le biais de la gravité, relatait Sci Tech Daily le 20 mai.

Cette découverte pourrait bien mettre fin à un des mystères les plus importants de l’univers : le problème de la constante de Hubble. Pour faire simple, la constante de Hubble, c’est le taux d’expansion de l’univers. Les scientifiques étaient arrivés il y a quelques années à la conclusion que l’univers dans lequel nous évoluons continue de s’étendre dans le vide. Mais l’une grandes interrogations posées par ce constat réside dans la vitesse réelle de cette expansion. Les calculs les plus poussés ont ainsi mené à une vitesse bien plus lente que celle que l’on constate réellement dans l’univers.

Pour parvenir à expliquer cette différence, les scientifiques ont dressé des hypothèses. Parmi celles-ci, une en particulier apporte quelques réponses. Trois scientifiques ont en effet mis en lumière un modèle mathématique passé jusqu’alors inaperçu. Dans leur étude, publiée le 18 mai, ils soulèvent un point intéressant et à la fois troublant. « Nous soulignons qu’un grand nombre des observations que nous faisons en cosmologie présentent une symétrie naturelle », énoncent-ils.

Cette symétrie serait en réalité due à l’existence d’un univers miroir. « En pratique, cette symétrie d’échelle ne pourrait être réalisée qu’en incluant un monde miroir dans le modèle, un univers parallèle avec de nouvelles particules qui sont toutes des copies de particules connues », a déclaré l’un des trois auteurs de l’étude. « L’idée d’un monde miroir est apparue dans les années 1990, mais n’avait jamais été reconnue comme une solution potentielle au problème de la constante de Hubble. » Une explication toute trouvée donc, d’autant que les univers miroirs sont étudiés depuis longtemps et s’avèrent aussi très utiles dans le domaine de la physique des particules

Source : Sci Tech Daily