Présents à la COP26, Jeff Bezos et Bill Gates ont promis à eux deux de donner plus de 3 milliards de dollars pour lutter contre le changement climatique, indiquait Fortune le 2 novembre. Ces promesses ont été accompagnées par d’autres engagements pris par les chefs d’entreprise.

La journée de mardi dernier, troisième jour de la conférence des Nations unies sur le climat, à Glasgow, a été particulièrement mouvementée car marquée par l’arrivée du président américain Joe Biden et du Premier ministre indien Narendra Modi. Mais les arrivées les « plus bruyantes » étaient sûrement celles de Jeff Bezos, le patron d’Amazon et Bill Gates, le fondateur de Microsoft, respectivement deuxième et quatrième hommes les plus riches du monde. Le duo de centimilliardaires a promis plusieurs milliards pour lutter contre le changement climatique.

Dans le cadre de son Bezos Earth Fund, Jeff Bezos a promis de dépenser 2 milliards de dollars supplémentaires pour lutter contre le changement climatique. Cette promesse fait suite au milliard promis au début du mois. Le patron de Blue Origin a également annoncé sa contribution de 500 millions de dollars à un fonds commun baptisé « Global Energy Alliance for People and Planet », dédié aux énergies renouvelables. La nature « nous donne la vie », a-t-il déclaré lors d’un discours. « Elle est belle, mais elle est aussi fragile. On me l’a rappelé en juillet lorsque je suis allé dans l’espace avec Blue Origin. »

Bill Gates a également annoncé son lot de promesses. Lors d’une conférence sur les « technologies propres », le fondateur de Microsoft a expliqué l’objectif du Breakthrough Energy Ventures, un fonds d’investissement axé sur l’innovation climatique dans les entreprises. Selon Bill Gates, le fonds a levé plus de 2 milliards de dollars afin de financer plus de 80 entreprises dans 11 pays. L’homme d’affaires s’est également exprimé au sujet de la « prime verte ». « Le coût de la transition doit être suffisamment bas pour que le monde entier puisse se le permettre », a-t-il déclaré. Il a ajouté que son fonds d’investissement comptait « doubler sa puissance financière » au cours de l’année prochaine.

Les apparitions de ces grands milliardaires ont également été accompagnées d’une flopée de critiques, les principales visant les moyens de transports utilisés par les participants à la COP26. Car avec 400 jets privés pour se rendre au sommet de la lutte contre le changement climatique, on a vu mieux au niveau de la conscience écologique.

Source : Fortune