Vendredi matin, les habitants de Delhi, la capitale de l’Inde, se sont réveillés sous un épais smog gris, conséquence des célébrations de Diwali durant lesquelles des feux d’artifice sont tirés sans interruption partout dans la ville, rapportait la BBC le 5 novembre.

Entre la circulation effrénée, les émissions des usines et la poussière liée à son climat et son activité humaine fourmillante, Delhi est déjà la capitale la plus polluée du monde en temps normal. Mais les feux d’artifice de Diwali, tirés continuellement dans tous ses quartiers, ont fait exploser jeudi dernier les taux de pollution déjà élevés de la ville indienne. Les tirs de feux d’artifice avaient pourtant été proscrits par le gouvernement.

Vendredi matin, la concentration de particules polluantes PM2,5 dans l’air s’élevait à 999 par mètre cube, la valeur maximale, dans certaines parties de Delhi, selon les relevés du gouvernement. Selon l’indice de qualité de l’air (IQA), ce chiffre ne devrait pas dépasser 100 pour ne pas être dangereux pour la santé. Le brouillard polluant était tel que des accidents de la route sont survenus plusieurs fois dans la matinée.

Malgré cela, les habitants sont bien décidés à célébrer Diwali comme ils l’ont toujours fait. « Nous décidons comment nous voulons célébrer nos fêtes ! » a réagi sur Twitter l’avocate influente Charu Pragya, à l’instar d’autres nationalistes hindous.

Source : BBC