La pandémie de nouveau coronavirus pourrait entraîner la plus forte baisse annuelle des émissions de CO2 jamais enregistrée, d’après les résultats d’analyses du sité d’actualité environnementale Carbon Brief publiées jeudi 9 avril.

Leurs experts estiment en effet qu’on devrait constater une baisse des émissions de CO2 de 1 600 mégatonnes cette année. Cela équivaut à retirer plus de 345 millions de voitures de la circulation. Ce chiffre représenterait la plus forte baisse annuelle des émissions de dioxyde de carbone jamais enregistrée.

Une baisse provoquée par la pandémie de Covid-19 qui se propage dans le monde depuis février. La moitié de l’humanité étant confinée chez elles, les immeubles de bureaux consomment moins d’énergie provenant des combustibles fossiles, les trafics routiers, maritimes et aériens ont drastiquement diminué, et beaucoup d’usines polluantes sont aujourd’hui à l’arrêt.

Malgré cette bonne nouvelle (peut-être passagère), Carbon Brief rappelle que cette baisse record des émissions de CO2 serait encore loin de ce qui doit être fait pour éviter un changement climatique dangereux. L’analyse montre que pour prévenir un réchauffement catastrophique, nous devrions réduire les émissions de 2200 mégatonnes de dioxyde de carbone par an à l’échelle mondiale sur les 10 prochaines années afin d’avoir une chance de plafonner l’augmentation de la température globale à 1,5°C.

Mais le confinement ne sera pas reconduit pendant une décennie…

Source : Carbon Brief