Crédits : Pixar Qui ne rêverait pas d’avoir de véritables conversations avec son chien ou son chat ? Pour Amazon, ce sera possible plus tôt qu’on ne l’aurait imaginé, rapporte le Guardian. Un rapport commandé par l’entreprise de commerce électronique, rédigé par le « futuriste » Will Higham, prétend qu’un tel appareil sera disponible au cours de la prochaine décennie. Higham appuie cette ambitieuse affirmation sur les travaux du comportementaliste animalier et biologiste américain Con Slobodchikoff. Ce professeur de la Northern Arizona University a passé plus de 30 ans à étudier le comportement des chiens de prairie – qui ne sont pas des chiens mais des rongeurs. Le scientifique tente aujourd’hui de réunir les fonds nécessaires pour développer un appareil de traduction utilisant l’intelligence artificielle pour interpréter correctement les aboiements des chiens et les miaulements des chats. En déchiffrant le langage des chiens de prairie, Con Slobodchikoff a établi que les rongeurs disposaient d’un langage très élaboré pour communiquer entre eux. « Ils ont des mots pour désigner différentes espèces de prédateurs et peuvent décrire la couleur des vêtements d’un être humain par exemple, ou la robe d’un coyote ou d’un chien », a-t-il expliqué au Guardian. Le fruit de ses recherches lui a donné la ferme conviction que tous les animaux utilisaient des langages potentiellement déchiffrables. Il s’est depuis mis en tête de développer le premier véritable traducteur pour chiens et chats… bien qu’il mise avant tout sur les chiens : « Les chats, je ne suis pas bien sûr de ce qu’ils ont à dire. Le plus souvent, c’est sûrement : “Contente-toi de me nourrir et fous-moi la paix.” » Pour Will Higham, il ne fait aucun doute que l’avancée de ses travaux, ainsi que d’autres tentatives du même genre à d’autres endroits du monde, aboutiront prochainement à la création du premier traducteur pour chiens fonctionnel. « Les produits innovants qui rencontrent du succès sont basés sur des besoins majeurs et sincères des consommateurs », écrit-il. « L’argent dépensé pour les animaux domestiques – qui sont devenus de véritables bébés à fourrure pour de nombreuses personnes – signifie qu’il y a une grande attente pour ce genre d’innovations. Quelqu’un va assurément y parvenir. » Source : The Guardian