Crédits : Republic Wireless Selon l’International Business Times, le réseau satellitaire mondial que souhaite déployer SpaceX sera baptisé Starlink. C’est en tout cas le nom de marque qu’a déposé l’entreprise le 21 août dernier auprès du Bureau américain des brevets et des marques de commerce. Repéré et divulgué par un usager de Reddit, le nom n’a toujours pas été confirmé par SpaceX, qui refuse également de préciser un calendrier pour le lancement de son réseau mondial. Dans le dépôt de la marque, Starlink est associé, entre autres, à des services de communication mobile à large bande et des accès internet sans fil à haut débit. Peu de doutes donc, c’est bien du fameux réseau satellitaire d’Elon Musk qu’il s’agit. Patricia Cooper, porte-parole de SpaceX auprès du gouvernement a présenté en mai dernier les plans de l’entreprise au Comité de Commerce du Sénat, annonçant quelques dates : les satellites seraient testés dans les prochains mois et un premier prototype sortirait avant la fin de l’année. Quant à la mise en service du réseau, elle débuterait en 2019 avec 4 425 satellites opérationnels envoyés pour être totalement achevée en 2024. Cooper a également évoquée l’idée, encore non datée, d’envoyer par la suite 7 500 satellites supplémentaires pour opérer encore plus près du sol que les autres et couvrir les zones particulièrement peuplées. En effet, la spécificité du réseau que souhaite mettre en place Elon Musk, fondateur de SpaceX (société aérospatiale concurrente des plus grandes agences étatiques), est de placer sa constellation de minisatellites de 150 kg dans l’orbite basse terrestre, c’est-à-dire entre 160 et 1 200 kilomètres d’altitude : les satellites de télédiffusion actuellement chargés de nous fournir Internet sont en orbite à 36 000 kilomètres au-dessus de nos têtes. Son objectif global est de donner un accès au web égal à la planète entière. La plus-value de ce système, qui coûterait environ dix milliards de dollars et nécessite un grand nombre de satellites pour assurer une bonne couverture, est de rapprocher le signal de sa destination et ainsi d’accélérer les transferts d’information de 40 % par rapport à la fibre optique. Les transmissions exigent une quantité d’énergie moindre et les satellites disposent donc d’une meilleure autonomie. Source : International Business Times