Le magasin autonome Moby — Crédits : Wheelys Ce n’est pas un nouvel extrait de Blade Runner 2049 mais un prototype de magasin autonome qui nous arrive tout droit de Shanghai. Cette épicerie ouverte 24h/24, 7j/7, n’a pas d’employés ni de caisses enregistreuses. Elle est intégralement contrôlée par une IA et montée sur roues, histoire de pouvoir aller toute seule se réapprovisionner au stock, ou de se rendre à l’endroit où le client l’appelle depuis son application mobile. Un peu pratique. Moby – c’est son petit nom – est l’œuvre de la start-up suédoise Wheelys, qui espère les produire en série pour 30 000 dollars l’unité dès 2018. Comment ouvrir un magasin peut-il être si peu cher ? « Les coûts les plus élevés quand on possède un magasin viennent de la location des lieux, dans une grande ville, et des employés. On se débarrasse des deux en même temps », expliquait le cofondateur de Wheelys Tomas Mazetti à  Fast Company le 13 juin. Crédits : Wheelys Wheelys a travaillé avec l’université chinoise Hefei pour mettre au point Moby. Des panneaux solaires placés sur le toit de l’épicerie mobile suffiront à l’alimenter en énergie. L’idée est venue à ses créateurs en voyant le sort réservé aux magasins des villages suédois dans lesquels ils ont grandi. « Dans certains d’entre eux, le dernier magasin a fermé dans les années 1980, et depuis tout le monde va faire ses courses à la ville, mais c’est à une heure de trajet », raconte Mazetti. « Et maintenant, avec notre invention, le village tout entier peut mettre la main à la poche pour s’offrir un de ces magasins. Et si le village est trop petit, Moby peut se déplacer de village en village. » Une ambition qui ne devrait ainsi pas menacer les boutiques existantes. Crédits : Wheelys Moby est encore en version bêta, et ses créateurs vont focaliser leur attention sur l’application, ainsi que sa capacité à se ravitailler seul. Une fois les tests de Shanghai terminés, Wheelys peaufinera le design de son magasin autonome tout en réfléchissant à sa commercialisation future. Amazon serait bien inspiré de surveiller l’affaire d’un œil. Crédits : Wheelys Source : Fast Company